![]() le problème capillaire le plus fréquent, tant chez l'homme que chez la femme. Elle peut survenir dès la puberté et sa prévalence augmente avec l'âge. On es- time que 80% des hommes et 42% des femmes de type caucasien (1) sont tôt ou tard confrontés à l'AAG. Ce problème capillaire a un impact majeur sur la qua- lité de vie (Quality of Life: QoL) de nom- breux patients, en particulier les femmes. La chevelure est considérée comme un aspect important de notre apparence physique. La chute des cheveux cause un changement de l'image corporelle, un sentiment d'infériorité, un manque d'assurance, des incertitudes et parfois des problèmes psychiques plus sérieux tels que la dépression. sive, non cicatricielle et spécifique sur le plan morphologique. Tous les follicules pileux du cuir chevelu peuvent être tou- chés, à l'exception de ceux situés juste au-dessus des oreilles et au niveau de la couronne occipitale. L'action des andro- gènes est essentielle dans le développe- ment de l'AAG et la maladie est d'origine génétique. L'AAG se caractérise par un raccourcissement de la phase anagène, si bien que le patient s'aperçoit qu'il perd davantage de cheveux par unité de temps qu'auparavant. Alors que norma- lement, les cycles pilaires s'enchaînent sans interruption, en cas d'AAG, on as- siste à un «décalage» entre ces derniers. Pendant ce laps de temps, le follicule pi- leux est inactif et le canal pilaire est vide. En outre, les cheveux qui repoussent malgré tout lors des cycles suivants sont de plus en plus fins et courts, avec une involution de la papille dermique. Ce processus est connu sous le nom de miniaturisation. Petit à petit, les cheveux deviennent donc de plus en plus clairse- més, et ce selon un schéma qui varie for- tement d'un individu à l'autre. On peut toutefois distinguer trois grands types de schémas: le masculin (male pattern) éva- lué sur la base de l'échelle d'Hamilton et selon l'échelle de Ludwig et celui dit «en sapin de noël» (Christmas tree pattern) décrit par Olsen (1). veux sont plus clairsemés sur certaines parties du crâne et ces zones clairse- mées ont un aspect particulier. Le cuir chevelu ne présente aucune anomalie. Il convient cependant d'examiner le pa- tient de près, par exemple pour ne pas passer à côté d'une alopécie fibrosante frontale ou d'une «scarring alopecia in a pattern distribution». En revanche, suivre correctement l'évolution d'une AAG se révèle parfois plus difficile, en particu- lier à court terme. L'échelle de Norwood et Hamilton ainsi que celle de Ludwig, la photographie de la densité capillaire et l'utilisation du phototrichogramme (assisté par ordinateur) sont utiles à cet égard. Pour se faire une idée de l'alopé- cie proprement dite, la réalisation d'un trichogramme classique peut également être utile. pecia in a pattern distribution» ou d'une tant chez l'homme que chez la femme. Bien qu'il s'agisse d'un problème considérable. Le présent article dresse un aperçu de l'état actuel des connais- sances relatives à l'étiologie, à la clinique, au diagnostic et au traitement de l'AAG. 25F |