![]() autre bouleversement hormonal, la prise de certains médicaments ou une mala- die affectant un organe interne peuvent ainsi avoir des répercussions non négli- geables sur la réactivité cutanée. supportent rien. Et quand on dit rien... un simple rinçage à l'eau peut être en cause. Tout frottement (même avec un vêtement), tout contact prolongé (par exemple avec un bijou), toute application d'un soin cosmétique ina- dapté peut devenir pour elles un enfer de démangeaisons, de picotements et d'échauffements... raient une origine psychique. On oublie trop souvent à quel point santé de la peau et équilibre psychologique sont liés. Ainsi, un coup de stress, un état émotif, une fatigue passagère ou latente, voire, selon certains chercheurs, une dévalori- sation de soi-même, peuvent se traduire par une sensibilité ou une réactivité exa- cerbée de la peau. Chez un patient qui se plaint de sensibilité cutanée, il faut savoir apprécier la gravité subjective du trouble fonctionnel et ne pas le banali- ser. Une écoute attentive et de simples conseils cosmétiques de bon sens adap- tés peuvent être suffisants. Il faut éviter la surenchère thérapeutique. Plus rare- ment, le trouble fonctionnel va persister et s'accentuer, et le patient s'installe alors vraiment dans un statut de malade. Le trouble fonctionnel «peau sensible» a, comme les autres troubles fonction- nels, des signes positifs sur lesquels le médecin peut s'appuyer et qui le carac- térisent: il est chronique, augmente tout au long de la journée, non insomniant, décrit avec beaucoup de détails. Il peut être associé à des troubles fonctionnels d'autres organes. Il peut survenir à la suite d'un événement de vie éprouvant. Il est parfois déclenché par une maladie somatique qui a guéri avant son début! Tout trouble fonctionnel peut être révé- lateur d'une humeur dépressive associée ou non à une anxiété et peut survenir sur des personnalités diverses. Le der- ment subjective de la plainte. Il pourra, au cours des consultations successives, préparer la proposition d'une aide psy- chologique. SENSIBLES pas encore complètement élucidée. On constate cependant qu'elle ne concerne pas qu'une seule condition, mais qu'il existe différentes catégories de peau sen- sible, reposant sur différents mécanismes. La peau sensible apparaît suite à une réduction du «seuil de tolérance» de la peau n'impliquant aucun mécanisme allergique ou immunologique. On note la peau, avec une perte insensible en eau majorée. Ce dysfonctionnement inter- vient rapidement et entraîne deux consé- quences: d'une part, une absorption per- cutanée des substances irritantes, ce qui conduit à une «irritation sous-clinique». D'autre part, cela génère également une action neurosensorielle accrue en raison d'une protection insuffisante des extré- mités nerveuses. Une inflammation non spécifique serait associée à la libération de IL-1, IL-8, PgE2, PgF2, TNF-alpha. Histologiquement, on retrouve peu sou- vent une vasodilatation et un infiltrat inflammatoire. Le rôle probable du sys- tème nerveux cutané est désormais mis en avant. Très nombreuses, les fibres nerveuses innervent les couches les classification et l'on ne dispose pas davantage de test de |