![]() et CE invasifs), en particulier le sérotype 16, retrouvé dans 74% des cas (Figure 1 et 73 (3, 4). Le risque de développer un CE (agressif ou multiple) lié au HPV n'est pas corrélé au statut immunitaire. Les CE associés ou non au HPV ont un taux de métastase équivalent (2-3%) (3). La présentation clinique est très protéi- forme, ce qui explique le retard diagnos- tique. Dans 33% des cas, les tumeurs évoquent une verrue périunguéale (Figure 2 gnostic correct ne soit posé (3, 5). Parmi les autres présentations, il faut retenir la forme à type de mélanonychie longitu- dinale (6) (Figure 3), de pseudo-fibroké- ratome avec pigmentation péri-unguéale nychie (9) ou d'onycholyse suintante (10) (Figure 4) couvre parfois un CE à un stade infiltrant. conisé pour les CE unguéaux in situ ou micro-invasifs. Une excision chirurgicale avec contrôle histologique des marges de résection est recommandée: la pièce excisée, parfaitement orientée, est adres- sée au pathologiste et la plaie opératoire maintenue sous pansement gras quoti- dien. Si nécessaire, une reprise chirurgi- cale complémentaire est réalisée et la fermeture peut se faire par seconde in- tention ou à l'aide d'une greffe cutanée (10, 11). La réelle technique de «Mohs»* est difficile à réaliser à l'appareil unguéal pour des raisons anatomiques (derme quasi inexistant sous la tablette et cour- bure à la fois transversale et longitudi- nale de l'appareil unguéal) (12). Une ra- diographie pré-opératoire permet de re- pérer les atteintes osseuses qui seraient observées dans 20% des cas et pour les- quelles l'amputation distale s'impose (3). Dans tous les cas, un suivi à long terme est indispensable afin de surveiller l'ap- parition d'une éventuelle récidive tumo- rale. En effet, ce risque est évalué à 56% après une chirurgie de Mohs (12), ce qui pourrait s'expliquer par la persistance de papillomavirus en bordure des plans de résection libres de tumeur (13). UNGUÉAL (MAU) représente environ 1% de tous les mélanomes cutanés. Son incidence est estimée à 0,1/100.000 par an (14). gine asiatique sont plus fréquemment atteints que les individus de type cau- casien (15). L'âge moyen de survenue chez l'enfant, replis unguéaux (17). Le gros orteil et le pouce sont les cibles les plus fréquentes (18). Les facteurs étiologiques sont mal connus. La tablette unguéale est une bar- rière aux ultraviolets (19) démontrée (20). |