![]() on obtient une détection ultra-précise: le «trou d'aiguille» ne laisse en effet passer que la lumière réfléchie par la zone ciblée et bloque toute réflexion émanant d'une autre source. Ceci permet de visualiser, de manière non invasive, des sections extrêmement fines (< 5µm) de la peau. En MCR, c'est la réflexion de la lumière qui génère le contraste: les éléments présentant un indice de réfraction élevé s'affichent en teintes plus claires (blanc) que ceux dont l'indice de réfraction est plus faible (Tableau). Les composants dont la longueur d'ondes avoisine celle de la source lumineuse seront également plus clairs. en plastique adhésive est appliqué sur la peau; l'objectif est ensuite fixé magnéti- quement sur ce support, ce qui permet un balayage optique stable d'une zone de la peau. L'appareil réalise des clichés de zones de 500 x 500µm, agrandies 30x (Figure 3A), qui peuvent être juxtaposés en mosaïques de 4 x 4mm (usuel) (Fi- gure 3B des images d'une même zone de la peau à des profondeurs croissantes (Viva- Stack) (Figure 4), et même d'effectuer des enregistrements vidéo qui permet- sanguin dans les boucles capillaires. épineuse présentent typiquement un aspect en nid d'abeilles (Figure 5A), présentant une juxtaposition de cellules polygonales de 10-20µm dont le gros noyau sombre est entouré d'un anneau de cytoplasme qui réfracte la lumière. Les couches basales présentent un |