![]() ger les symptômes, surtout la nuit, comme des crèmes et des lotions à base de camphre, de menthol ou de polidocanol; peut envisager des techniques de relaxation et des séances d'éduca- tion, qui permettent aux patients d'apprendre à gérer le cercle vi- cieux démangeaisons/grattage. lement celui dans lequel le problème de prurit chronique peut être résolu en traitant la pathologie sous-jacente. Dans ce cas, l'arrêt de la médication en cause, un traitement interniste, neurologique ou psychiatrique spécifique, la résec- tion d'une tumeur ou la transplantion d'organes, le fait d'éviter les allergènes provoquant des allergies de contact ou des traitements spécifiques pour les dermatoses sous-jacentes permettront une amélioration rapide du problème de démangeaisons. Dans certains cas, des traitements spécifiques permettent de soulager le prurit même si la pathologie sous-jacente n'est pas traitée. alors sur la pathogenèse connue ou présumée du prurit dans ces affections sous-jacentes, comme l'insuffisance rénale chronique, le prurit cholestatique et hépatique, ainsi que la dermatite ato- pique. Lors du choix du traitement, il faut toujours tenir compte du niveau de preuve du traitement, des effets secon- daires, des aspects pratiques, des coûts et des facteurs individuels tels que l'âge du patient. tomatique du prurit chronique, il est possible de travailler en plusieurs étapes. Lors de la première phase de ce plan par étapes, on conseille au patient, outre de respecter les mesures générales déjà abordées plus haut (en particulier, l'utilisation de produits hydratants), d'utiliser des antihistamiques H1 systé- miques et des corticoïdes topiques. La 2 causes potentielles du problème. Pour la 3 le patient ne répond pas au traitement prescrit à l'étape 2, de nombreux traite- ments symptomatiques, topiques et/ou systémiques peuvent être utilisés (ceux- ci seront abordés plus en détail dans la suite de cet article). Parmi les autres mesures pouvant également être mises en oeuvre, citons les suivantes: en cas de troubles du sommeil, on peut opter pour des antihistaminiques H1 sédatifs, des tranquillisants, des neuroleptiques ou des antidépresseurs tricycliques et des traitements psychosomatiques, et en présence de lésions érosives dues au grattage, on peut utiliser un traitement antiseptique en combinaison avec des corticoïdes topiques. topique et systémique sont présentées ci-après, avec à chaque fois l'avis des experts tel que repris dans la directive européenne. Enfin, l'article se termine par une section abordant les divers trai- tements possibles pour certaines indica- tions spécifiques. TIQUES TOPIQUES biais de différents groupes de récepteurs cutanés. Ils peuvent être utilisés pour lut- ter contre la douleur, la dysesthésie et le prurit. La benzocaïne, la lidocaïne, la pra- moxine, ainsi qu'un mélange à base de prilocaïne et de lidocaïne sont fréquem- ment utilisés, mais n'ont qu'un effet de courte durée. C'est une option thérapeu- lisées de prurit, comme en cas de notal- gie paresthésique. Si le prurit touche de grandes surfaces cutanées, on propose du polidocanol 2 à 10%, éventuelle- ment en combinaison avec 3% d'urée. Il convient de signaler qu'aucune étude cli- nique contrôlée n'a été réalisée concer- nant l'effet antiprurit des anesthésiques locaux. La recommandation des experts dans la directive européenne classe l'uti- lisation d'anesthésiques locaux topiques dans la catégorie des traitements addi- tionnels de courte durée. Le risque de sensibilisation est jugé faible. que les glucocorticostéroïdes topiques peuvent être efficaces si le prurit est la conséquence d'une dermatose inflam- matoire. En revanche, en l'absence de dermatose inflammatoire, leur utilisa- tion n'est pas indiquée. Dans ce cas, on privilégie des produits avec un profil d'effets secondaires favorable, comme le propionate de fluticasone, l'acéponate de méthylprednisolone ou le furoate de mométasone. La recommandation des experts met l'accent sur la présence d'une dermatose inflammatoire et la né- cessité d'éviter une utilisation prolongée. tives C afin de libérer des neurotrans- metteurs qui induisent un érythème et une sensation de brûlure dose-dépen- dants. Après plusieurs applications de capsaïcine, l'effet de brûlure s'estompe par tachyphylaxie et rétraction des fibres nerveuses épidermiques. Le prurit réci- dive toutefois quelques semaines après l'arrêt du traitement, ce qui s'explique par l'absence de dégénération perma- nente de ces fibres nerveuses. Plus la dose initiale de capsaïcine est élevée et plus les applications sont fréquentes, plus le prurit disparaîtra rapidement. La sensa- tion initiale de brûlure est sans conteste un effet secondaire de l'application to- pique de capsaïcine. Elle peut cependant être réduite en rafraîchissant la peau. La toux ou les éternuements après l'inhala- tion de capsaïcine constituent un effet secondaire beaucoup moins fréquent. En cas de faible observance thérapeutique, on peut opter pour une concentration in- |