![]() technique a bénéficié ces dix dernières années de progrès considérables. Il s'agit actuellement de réimplanter de toutes petites unités folliculaires, et ceci grâce à une technique de dissection ultrafine sous microscope. excellent car très naturel. Certaines alo- pécies cicatricielles (lichen plano-pilaire, lupus,...) pourront également être trai- tées de cette manière. INDICATION PRINCIPALE particulier, caractérisé par une alopécie d'importance variable selon les indivi- dus dans les zones frontale et pariétale. Cette alopécie reflète la miniaturisation progressive des follicules génétiquement prédisposés. Le récepteur aux androgènes parait être un des éléments-clés de cette sensibilité périphérique. Il va permettre de transporter la dihydrotestostérone ou DHT dans le noyeau cellulaire comme cofacteur de transcription. La DHT pro- vient de la transformation de la testos- térone sous l'effet de la 5a-réductase de type 2 (Figure 1). tique est avant tout clinique. Le tricho- gramme reste la méthode de choix afin de confirmer ce dernier dans les formes débutantes et le phototrichogramme reste essentiel dans son principe pour le suivi de l'affection. DE LA PAPILLE DERMIQUE androgènes au niveau des follicules occi- pitaux par rapport aux follicules fronto- pariétaux pourrait s'expliquer par l'origine embryologique différente du derme occipi- tal et fronto-pariétal. En effet, au cours de ture du tube neural, les cellules des crêtes neurales (Figure 2), dérivées également du neurectoderme, vont présenter des capa- cités migratoires et phénotypiques remar- quables. Outre leur participation à la for- mation du tissu nerveux périphérique, elles cellules de la médullo-surrénale et à cer- tains composants des tissus squelettique et conjonctif de la tête et du cou. En par- ticulier, l'os frontal et pariétal, ainsi que le derme sus-jacent. Le mésoderme n'est donc à l'origine du derme dans aucune région céphalique, zone alopécique des follicules pileux prélevés au niveau occipital. L'indication licules réimplantés continueront leurs cycles successifs, sans risquer de se minia- turiser et de disparaître à leur tour. Ils sont en effet prélevés en zone occipitale, là où ils sont insensibles aux androgènes, et ils garderont cette spécificité quelle que soit la zone dans laquelle ils seront implantés. 26F |