![]() pement de techniques d'imagerie de pointe et non invasives s'est poursuivi à un rythme soutenu. Dans la mesure où la peau est facilement accessible à l'exa- men clinique et où il est somme toute aisé de procéder à un contrôle histopa- thologique après biopsie, cette évolu- tion est initialement apparue comme relativement superflue dans le domaine de la dermatologie. Plus récemment, l'intérêt pour les techniques d'imagerie non invasives, comme la dermatoscopie, a toutefois commencé à se développer au point qu'une recherche sur le terme «dermoscopy» dans Pubmed livre au- jourd'hui pas moins de 1.568 résultats, dont 1.546 publiés depuis le tournant du millénaire. Parallèlement à cette dermatologie a vu apparaître il y a une quinzaine d'années la MCR in vivo, une technique complètement indolore qui rie morphologique de la couche super- ficielle de la peau, et ce à une résolu- tion tellement élevée qu'il est possible d'y distinguer les cellules individuelles dans un plan horizontal. On obtient ainsi des coupes dites «en face» jusqu'à une profondeur d'environ 200-350µm (1). Son caractère non invasif fait de la MCR in vivo la technique tout indiquée pour suivre au fil du temps les processus pathologiques de la sphère dermatolo- gique; il est ainsi possible non seule- ment de documenter les modifications cutanées de façon chronologique, mais aussi de mieux en comprendre la patho- physiologie. microscope confocal mis au point par Marvin Minsky en 1957 (2). Dans les an- nées 1990, le modèle imaginé par Mins- ky a été adapté en vue de réaliser des scans de la peau humaine, donnant nais- sance, en l'an 2000, au Vivascope 1500, qui demeure à ce jour l'appareil de MCR in vivo le plus répandu (Figure 1). Un microscope confocal se compose d'une source lumineuse ponctuelle (laser), d'un condenseur et d'un objectif, et enfin d'un photodétecteur (Figure 2). En ciblant le rayon laser sur la peau et en plaçant devant le photodétecteur une ouverture vement récente, qui a fait son entrée dans l'arsenal des examens exploratoires technique d'imagerie, qui permet d'explorer l'épiderme et la zone superficielle du derme à l'échelon cellulaire de manière non invasive, reste toutefois peu répandu en Belgique. Chez nos voisins, au contraire, plusieurs centres de recherche ont d'ores et déjà abondamment recours à la MCR in vivo dans le cadre de leurs acti- vités de recherche clinique et ceux qui possèdent une bonne expérience en la matière y voient même un outil diagnostique non invasif à utiliser en pratique quotidienne. Couche cornée Collagène hydraté |