![]() derniser la concertation. Marc Justaert vise les hôpitaux. «Le finance- ment des spécialistes est déterminant pour la politique de santé et donc aussi pour l'avenir des hôpitaux. Les pédiatres ont par exemple tendance à lancer une pratique ambulatoire. Ils font souvent le travail d'un médecin généraliste, ce qui crée un effet d'éviction et nuit à l'échelonnement spon- tané. Cela ne peut pas être l'objectif poursuivi. La concertation doit veiller à ce que les compétences soient disponibles là où elles sont nécessaires. Les hôpitaux doivent devenir plus attrayants pour les médecins.» intellectuels, cela relève aussi d'une politique de santé», souligne M. Jus- taert. Celui-ci souhaite moderniser le système de concertation en jetant des ponts vers les hôpitaux, même s'il ne pense pas que les organismes de coordination doivent devenir de nouveaux partenaires au sein de la medicomut. «Nous pouvons toutefois étudier les propositions en organi- sant des réunions communes entre la medicomut et les hôpitaux. Il ne faut pas néanmoins que cela se transforme en un simple lieu de bavardages.» suscitent pas mal de mécontentement. «Nous avons demandé à plusieurs reprises au ministre de pouvoir appliquer d'autres méthodes. En vain», déclare le président de la MC, Marc Justaert. le patron de la mutualité chrétienne rappelle la finalité du chapitre iv. «L'objectif était de favo- riser la qualité des prescriptions de médicaments en soumettant le rem- boursement de certaines d'entre elles aux médecins-conseils des mutuali- tés.» Cela a freiné les remboursements et a eu pour effet secondaire de permettre de réaliser des économies. «Les autorités publiques ont donc progressivement classé tous les médicaments relativement onéreux dans le chapitre IV, ajoute Marc Justaert. Ce qui a eu pour conséquence de fragiliser la philosophie initiale qui mettait l'accent sur la qualité.» à la taxation administrative lors de la prescription des médicaments a atteint son sommet -- provisoire. Marc Justaert explique: «Le budget et les estimations 2013 prévoient une économie de 20 millions grâce au contrôle plus sévère des médicaments du chapitre IV. L'alternative, c'est que nous économisions ce montant sur nos frais administratifs. C'est ce qu'a décidé la ministre Onkelinx, les mutualités n'étant pas du tout satisfaites. Si nous contrôlons de façon insuffisamment sévère, le bâton financier prendra la forme d'une diminution des frais de fonction- nement, ajoute Marc Justaert. Inutile de souligner que cette méthode n'engendre pas vraiment une attitude positive. Elle a déclenché pas mal de discussions et suscité la colère des médecins vis-à-vis des mutualités.» intermutualiste. «Parfois, le contrôle se justifiait compte tenu de l'absence de certaines pièces justificatives. Dans d'autres cas, toutefois, le contrôle accru s'est transformé en véritable ergotage administratif. Nous avons demandé à plusieurs reprises, mais en vain, à la ministre Onkelinx si nous ne pouvions pas appliquer d'autres méthodes», conclut le président de la MC. |