![]() sive ou mélancolique, état hypomaniaque ou maniaque, troubles cyclothymiques ou dysthymiques...), la dynamique même des troubles, la limite des approches pharmaco- thérapeutiques, l'approche privilégiée et la formation des psychothérapeutes, la demande du patient ou de ses proches...». personnel qu'à la littérature scientifi que que le dr Souery a tenté de répondre après avoir précisé que «les médicaments psycho- tropes autrefois disponibles agissaient sur la pensée autant sur le plan quantitatif, ce qui peut interférer avec un travail de psychothé- rapie, que sur le plan qualitatif (lorsqu'il est délirant par exemple). Les nouveaux neu- roleptiques ont moins cet effet secondaire d'`anesthésie' de la pensée. A côté de cela, on dispose aussi de nouveaux antidépres- seurs qui, on le sait aujourd'hui, n'atténuent pas les capacités d'élaboration de la pensée ni son contenu. Quant aux stabilisateurs de l'humeur, on peut rapprocher dans ce sens aux antidépresseurs. Cela dit, les travaux scientifi ques de neuroscience et de psychothé- rapie, notamment pour la thérapie cognitivo- comportementale psychanalytique, montrent sur la base d'imagerie fonctionnelle, après un à deux ans, des modifi cations cérébrales, un peu comme si elles agissaient sur le plan épi- génétique. Et permettent un remaniement de voies neuronales. En résumé, toute infl uence extérieure, même psychothérapeutique, peut amener des rééquilibrages, des `réparations' arguments que je dis à mes patients qu'un trai- tement neuroleptique prescrit à dose normale n'entrave pas un travail psychothérapeutique. J'irais même plus loin car j'estime que les deux approches vont dans le même sens, celui de la réparation neurophysiologique». dépressif lorsqu'il est très symptomatique, doit recevoir dans un premier sens un traitement médicamenteux qui permette de réparer un déséquilibre neurophysio- logique. après plusieurs années, lorsque la partie physiologique de la maladie sera quasi `éteinte', et pourra laisser une place à une meilleure introspection, une meil- leure connaissance des confl its existentiels, le traitement médicamenteux sera souvent moins nécessaire. Certains patients pour- ront donc, à terme, diminuer voire se passer de médicaments. tients traités soit par chimiothérapie simple, soit par psychothérapie simple, soit combinée, et elles ont montré que c'est le traitement combiné qui donne les meilleurs résultats en termes de rapidité de l'amélioration. Les deux approches ne sont donc absolument pas exclusives, même s'il ne semble pas oppor- tun que la même personne effectue les deux approches: l'acte de prescrire revêt en effet une autre symbolique, plus `dirigiste'. Cela dit, si l'acte de prescrire est indissociable de la parole et peut être un accompagnement de la psychothérapie, on ne peut oublier l'impor- tance de la psychoéducation». n'est pas une simple situation de communication, mais c'est-à-dire, dans un temps et un espace donnés, la mise en place d'une technique précise, une éthique à respecter, un objectif, deux sujets ou plus, engagés dans une relation déterminée. Elle vise à soulager le patient en lui permettant de discuter et/ou d'exprimer ses émotions, en l'aidant à changer ses attitudes, ses comportements et des habitudes qui pourraient lui être néfastes. Possédant un certain savoir, le psychothérapeute est aussi un sujet compétent et formé. progressivement des spéculations religieuses et métaphysiques avec le développement de la psychologie, connaît son essor avec la découverte, à la fi n du XiX est restée longtemps la méthode psychothérapique de référence. doit favoriser un rapport de confi ance entre le patient et le thérapeute, ce que l'on désigne sous le terme d' «alliance thérapeutique». psychothérapies. Schématiquement, on peut les classer en deux catégories générales: - les psychothérapies structurées à comportementales et cognitives; |