![]() de la politique. a 17 ans, il s'engage dans les groupes des étudiants libéraux de l'Université de liège. il y recrée la préside ensuite de 1976 à 1978 la Fédération des étudiants libéraux francophones. «La Faculté de médecine de Liège était relativement peu politisée. Nous avions plus de membres dans les Facultés de droit et de sciences économiques. C'était à l'époque des grèves contre les projets des ministres De Croo et Humblet. Nous avons joué un rôle majeur dans ce conflit opposant les étudiants et le gouvernement. A cette époque, nous offrions une alternative aux mouvements d'extrême-gauche.» locale (conseiller communal, échevin, bourgmestre, conseiller pro- vincial, président de la fédération provinciale du Mr liégeois...) et fédérale (député, chef de groupe Mr de la Chambre des représentants depuis 1999). plein. «Je souhaitais d'emblée exercer une profession libérale parce que je voulais garder une certaine indépendance. Je me suis installé en 1978 dans ma commune, là où je suis né et habitais depuis ma naissance. Cela fait aujourd'hui 35 ans que j'ai un cabinet médical à Chaudfontaine. J'y tiens encore mes consultations, 3 fois par semaine durant 2 heures. Cette activité me permet de garder un pied dans la profession et de sentir les évolutions et les attentes des professionnels du secteur.» s'est spécialisé en mésothérapie. «Je peux travailler sur rendez-vous. Il n'y a pas véritablement d'urgence en mésothérapie.» Une technique médicale qu'il a apprise à l'Université de Bordeaux et qu'il enseigne à ses confrères belges et étrangers. il a introduit cette pratique en Bel- gique et préside depuis des années la Société scientifique belge de mésothérapie, qui regroupe plusieurs centaines de médecins. laine prend le temps de se recycler et de participer aux enseignements post-universitaires. «Je veux suivre les évolutions de la médecine. C'est aussi important lorsque l'on veut se pencher sur la politique de santé publique.» tous les dossiers. J'ai acquis une expertise au niveau des soins de santé puisque je suis cette matière depuis 20 ans et siège en Commission de la Santé publique. J'ai toujours voulu garder un pied dans la société civile. Dans une démocratie, il est important d'avoir des parlementaires enga- gés qui conservent une expertise professionnelle dans la vie `normale'». postes d'observation, daniel Bacquelaine pointe deux problématiques qui empoisonnent les médecins généralistes: la charge administrative et la problématique des gardes. «En 35 ans de médecine générale, j'ai pu remarquer une évolution fulgurante de la charge administrative. Le nombre d'heures durant lesquelles les médecins généralistes remplissent des documents s'est fortement amplifié. Cette tâche réduit le temps consacré aux contacts avec les patients et l'attractivité de la profession», commente daniel Bacquelaine. profession à l'égard des gardes. «A l'époque où j'ai commencé à travail- ler, les médecins de famille ne se posaient pas de question sur la partici- pation à la garde. J'étais de garde un week-end sur deux. Je trouvais cela normal. Cette disponibilité faisait partie du cursus classique du jeune médecin. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Le problème de l'organisation des gardes est récurrent et majeur. Quel est le rôle des pouvoirs publics dans l'organisation des gardes? A partir du moment où les autorités considèrent qu'il s'agit d'un service public, n'ont-elles pas l'obligation de créer les conditions de fonctionnement de ce service? Des initiatives ont été prises. Les postes de garde ont été financés pour apporter une |