![]() trouble bipolaire, le recours au psychiatre est incontournable. néraliste, avec la question, récurrente, de la part des patients (quand ils la posent!) de savoir s'ils peuvent arrêter leur traitement. Car il est parfois stigmatisant, et pas tou- jours dénué d'effets secondaires, notam- ment sur le plan métabolique et sexuel. a-t-on le droit d'envisager cet arrêt? Et sous quelle forme? Pluriel reflétait la préoccupation des géné- ralistes présents ( daniel Souery, psychiatre, et d'un psycho- thérapeute qui soulignait d'entrée de jeu que «pour qu'un patient puisse jouer le jeu dans le travail de psychothérapie, il doit en avoir les moyens, et donc, faire en sorte que la souf- france ne soit plus à son niveau maximal. Dans le cas contraire, il est difficile de rentrer dans la symbolique. Dans ce cadre, le traitement Cependant, au vu des données actuelles, l'approche psychiatrique, de nature essen- tiellement biologique et médicamenteuse et accompagnée de quelques interventions sociales, apparaît insuffisante. Elle est néan- moins indispensable, surtout dans les phases aigües de l'affection. Par ailleurs, l'interven- tion psychothérapeutique, dont il n'existe pas de modèle définitif, peut même occuper une place de choix, variable selon le stade (aigu, rémission totale ou partielle), le mode |