![]() l'approbation des autorités de santé. Mais nombre d'entre elles ont montré un potentiel plus qu'intéressant, avec un «effect size» rela- tivement élevé: 0,78 si l'on en croit une méta-analyse regroupant 16 études cliniques portant sur 597 patients (3). on retrouve parmi ces produits: toxicomanies. ils peuvent être considérés comme le traitement de première ligne du jeu pathologique selon les deux experts, en particulier chez les individus avec antécédents familiaux d'alcoo- lisme et pour les personnes qui jouent dans l'urgence... l'effet de cette classe est lié à son potentiel de modulation dopaminer- gique. quatre essais cliniques avec contrôle placebo en double aveugle ont été relativement concluants en la matière, deux avec la naloxone, deux avec le namelfene (1). Chez les bons répondeurs, la réduction de l'urgence au jeu diminue de manière spectaculaire (4), en particulier en cas d'antécédents familiaux d'alcoolisme (5); N-acétyl-cystéine qui, on le sait, module les récepteurs au glutamate a montré également qu'elle peut réduire de manière signifi cative l'urgence au jeu (6); cingulaires (7). il est particulièrement actif chez les patients bipo- laires (8); encre, dans la mesure où aucun essai comparatif direct n'a été réalisé. quoi qu'il en soit, au vu des connaissances actuelles (5), il semble que l'on ne puisse priver un joueur compulsif d'un traitement par antago- niste des récepteurs aux opioïdes lorsqu'il présente des antécédents familiaux d'alcoolisme ou lorsque l'urgence au jeu est la manifestation principale de son addiction. immanquablement à l'immobilisme. inversement, surestimer ses chances peut conduire un individu à précipiter ses actes, au risque de se planter. Et c'est au gré des expériences que le comportement individuel devrait en principe se modeler. l'addiction (au jeu) est avec les pertes fi nancières inéluctables qui en découlent. C'est ce constat qui a conduit les chercheurs à imaginer que le cerveau des joueurs compulsifs réagit différemment. fonctionnel chez les personnes atteintes de ludomanie. l'une de ces études a clairement démontré l'activation de certaines zones précises du cerveau chez les joueurs pathologiques lorsqu'ils attendaient un gain potentiel, zones non activées chez les patients contrôle attendant le même gain potentiel (2). Une activation signifi cativement plus forte a été trouvée dans le lobe occipital gauche, le gyrus parahippocampique, le cortex préfrontal dorsolatéral, le noyau accumbens, le cortex orbitofrontal droit, le cortex cingulaire antérieur bilatéral, le cortex frontal médian, et le noyau caudé. cerveau pour obtenir la même réponse étant probablement responsable de l'addiction au jeu avec phénomène de «craving» ou besoin intense, urgent avec désir incontrôlé. |