![]() (Service d'Hématologie et Unité d'Hémostase-Thrombose, Clin Univ St-Luc, Bruxelles, UCL) sur base de la présentation du Pr Stéphane Schneider (Nice) et des anomalies du rythme circadien au cours de la maladie d'alzheimer. de récents travaux expérimentaux laissent penser qu'ils pourraient (aß). Neurologues et chercheurs de l'Université de Saint-louis (Missouri) ont tenté de savoir si ce lien était retrouvé chez l'homme, et ce dès le stade préclinique de la maladie. leur travail a porté sur 142 adultes de plus de 45 ans (âge moyen: 65,6 ± 8,2 ans), sans troubles cognitifs apparents. tous avaient en effet un score clinique de démence nul, évaluation faite sur la base d'entretiens semi-structurés menés par des cliniciens expérimentés. À noter que près de la moitié de ces volontaires avaient des antécédents familiaux de maladie d'alzheimer. et la qualité du sommeil de ces sujets ont été enregistrés par actimétrie. la quantification était basée sur les temps de sommeil totaux enregistrés. le sommeil a aussi été évalué d'un point de vue plus qualitatif, sur l'efficacité subjective du sommeil (rapport du temps de sommeil total sur le temps passé au lit, exprimé en pourcentage) ainsi que sur l'analyse des agendas de sommeil tenus par les participants. lombaire pour dosage du peptide amyloïde a retenu comme reflet de la présence de dépôts amyloïdes, était retrouvé chez 22,5 % des participants à cette étude. Ces 32 patients avaient un sommeil de moins bonne qualité, avec une efficacité subjective moyenne de 80,4%, versus 83,7% chez les sujets ne présentant pas de dépôts amyloïdes (p = 0,04). ils étaient également 31,2% à faire trois siestes ou plus par semaine, versus 14,7 % en l'absence de dépôts amyloïdes (p = 0,03). En revanche, le temps de sommeil total était équivalent dans les deux groupes. présence de dépôts amyloïdes ne serait pas associée à une diminution du temps total passé à dormir, mais à une moins bonne qualité de sommeil. |