![]() distingués en poursuivant leur politique d'investissement, en rache- tant des sociétés concurrentes et en intégrant les génériques dans leur propre portefeuille de produits. turelle» constante de ses différents marchés. «Les entreprises pharma- ceutiques ont encore un bel avenir devant elles, commente phique, le développement des marchés émergents et même l'attention croissante que les Occidentaux portent à leur santé en général sont des tendances fortes qui perdureront. C'est un secteur qui est assez imper- méable aux cycles boursiers. Quels que soient les orages conjoncturels, la demande reste structurellement soutenue. Cette capacité à passer à travers les gouttes en fait une vraie valeur défensive.» le marché des médicaments sont relativement indépendantes les unes des autres. Contrairement au secteur fi nancier par exemple, qui voit toutes les banques s'enrhumer dès que l'une d'elles éternue, l'indus- trie pharmaceutique ne connaît pas de «risque systémique». autre- ment dit, chaque société a son propre positionnement, ses domaines de spécialisation et les performances de l'une ont rarement un impact sur celles de l'autre. ainsi, si Sanofi s'est spécialisée dans les vaccins, UCB se concentre sur le système nerveux central. Cette situation ré- sulte des grands mouvements de fusions et acquisitions entrepris dès la fi n des années 90. un environnement particulièrement propice aux industries phar- maceutiques. les particuliers peuvent ainsi suivre plus facilement certaines valeurs «locales» qui profi tent des nombreuses universités et spin-offs présentes sur notre territoire. «Nous avons d'une part UCB, la star de la pharmacie en Belgique, poursuit Frédéric lieffe- rinckx. Solvay s'est séparé de sa branche pharma pour se concentrer sur la chimie. UCB a fait exactement l'inverse et engrange d'excellents résultats fi nanciers.» Fin février, roch doliveux, CEo d'UCB, avait l'entreprise. des résultats salués unanimement par l'ensemble des ana- lystes. Nous nous attendons désormais à une croissance soutenue pendant de nombreuses années, tirée par les molécules phares d'UCB, les mar- chés émergents et de nouvelles solutions innovantes pour les patients. En 2012, UCB a franchi un cap important: les ventes nettes de nos nou- velles molécules (le Cimzia dépassent désormais les ventes du Keppra important d'entreprises actives dans les biotechnologies: Galapagos, thrombogenics, tigenix, etc. il s'agit de plus petites sociétés qui pré- sentent un profi l de risque plus élevé. Si les success stories en matière de biotechnologies sont souvent explosives, ça reste un secteur pour lequel il y a beaucoup d'appelés pour très peu d'élus et qui est marqué par une très forte volatilité des résultats. Leleux Associated Brokers): «Le tracker, c'est un peu le générique du fonds. Il s'agit d'un instrument fi nancier qui va recopier à l'identique la composition d'un indice de référence.» |