![]() (c'est-à-dire avec une précision et une reproductibilité suffisante) et utilisée comme indicateur de processus physiologiques normaux ou pathologiques, ou de l'action des médicaments. les biomarqueurs représentent un domaine très vaste, tant par les différentes formes biologiques ou physiques par lesquelles ils peuvent être représentés que par leurs multiples domaines d'application. la conséquence directe est qu'ils sont omniprésents dans la recherche médicale. différentes finalités ou stades d'intervention sont possibles dans le domaine biomédical. die, d'en mesurer l'étendue ou encore de constater si le traitement prescrit donne l'effet désiré. ils donnent également lieu à de nom- breuses applications, comme l'étude de la toxicité ou de l'efficacité d'un médicament, et ce, par un simple dosage de molécule, au lieu par exemple d'une observation de symptômes complexes et peu spé- cifiques. Si l'analyse des biomarqueurs sanguins est une technique de suivi largement appliquée en oncologie, elle reste encore rare pour les pathologies musculosquelettiques. la spin-off de l'Ulg, artialis (www.artialis.com), s'en est fait une spécialité et dispose par ailleurs de plusieurs brevets. la recherche sur le curcuma éveille sans cesse l'intérêt de nombreux scientifiques. Grâce à l'action anti-inflammatoire étendue de la cur- cumine, l'inflammation est maîtrisée efficacement avec une sécurité optimale. cumine exerce des effets bénéfiques sur les tissus de l'articulation (p.ex. membrane synoviale, cartilage). Encore fallait-il mettre en évidence ses effets in vivo chez l'homme. Pour cela, nous avions besoin d'une mesure spécifique de la dégradation du cartilage capable de révéler l'efficacité thérapeutique du produit. C'est pourquoi nous avons mis au point des un marqueur spécifique de la dégradation du cartilage», nous explique le Professeur Henrotin, fondateur de la société artialis. bioptimisée sur plusieurs biomarqueurs sanguins ainsi que sur l'utili- sation des articulations et le ressenti des utilisateurs. dans un panel de patients souffrant d'arthrose des genoux, 22 personnes (7 hommes et 15 femmes, âgés en moyenne de 64 ans) ont été suivies sur une pé- riode de 84 jours. «Nous avons observé une diminution significative du biomarqueur COLL2-1 ainsi qu'un jugement global positif du patient au cours du temps», explique Houtaï Choumane, directeur Général de la société artialis. La réponse au traitement étant aussi fonction du type de pathologie, de son avancement et de la typologie du patient. COLL2-1 est un biomarqueur spécifique de la dégradation du collagène du type II et est classé par l'OARSI (osteoarthritis research Society international) comme un biomarqueur de diagnostic et de pronostic.» prédictifs qui indiqueront si on est face à un patient dont l'arthrose n'évoluera plus ou si elle continuera à progresser (30% des malades). politiques de recrutement de patients pour enrichir les populations expérimentales en patients progresseurs qui sont les plus susceptibles de répondre à un traitement donné. Cette approche permet de réduire les coûts et la durée des essais cliniques. «Nous espérons ainsi accélérer le développement de nouveaux traitements de l'arthrose, explique le Professeur Henrotin (Université de liège, www.uroc.be). Nous avons aussi développé un algorithme qui permet de classer les patients en pro- gresseurs et non-progresseurs, et de mesurer l'efficacité du traitement sur le métabolisme de cartilage, ce qui permet au médecin une approche individualisée du traitement de l'arthrose, de choisir le traitement qui convient le mieux au patient et d'adapter éventuellement la posologie. Les biomarqueurs interviennent ainsi dans l'émergence d'une médecine personnalisée.» |