![]() effet protecteur du lait sur le cancer de la vessie. n'y avait pas de lien entre la consommation de produits laitiers à des doses normales et le cancer de la prostate. Néanmoins, il semble que la consommation de produits laitiers et de calcium à doses élevées puisse augmenter modérément le risque de can- cer de la prostate. Selon le dernier avis de l'EFSa, cet effet n'apparaît que pour des apports supérieurs à 2g/jour; mais un apport de 2g est très rare et ne correspond absolument pas à la consommation belge de produits laitiers. Une actualisation du rap- port du WCrF, prévue en 2015, permettra, espérons-le, de lever cette ambiguïté. dans la survenue de ce cancer. de fait, l'iGF1 est naturellement présent dans tous les laits de mammifères, y compris celui de la femme. Cependant, les taux présents dans le lait de vache sont 10.000 à 1.000.000 fois inférieurs à ceux mesurés dans notre organisme. il est difficile de concevoir que d'ajouter une unité d'iGF1 à 10.000 unités déjà présentes puisse avoir un effet délètère sur notre santé. Enfin, il convient de rap- peler que l'introduction d'hormones dans l'alimentation des vaches est interdite en Europe. les produits laitiers ont été asso- ciés (positivement ou négativement ou pas du tout selon les études) au cancer de l'esto- mac, du rein, de la vessie, des testicules, du poumon... le nombre limité d'études et les résultats contradictoires ne permettent aucune conclusion définitive. manquent de rigueur scientifique, elles éma- nent de quelques médecins ou de nutrition- nistes peu scrupuleux, mais peuvent s'avérer dangereuses et toxiques pour la santé de nos patients, explique le Professeur regins- ter. Ainsi par exemple, certaines études ont prétendu démontrer le lien entre calcium et augmentation de l'infarctus, alors que quand on examine une de ces études, on voit qu'elle ne porte que sur le calcium pharmacologique et non sur le calcium alimentaire, et que cet à la vitamine D et lorsqu'on interroge plus précisément le patient. Il est plus facile de détruire que de construire... un peu comme notre squelette! Il est extrêmement grave de réduire l'apparition du cancer à un seul fac- teur nutritionnel: le cancer est une maladie multifactorielle, le lait n'est pas un carcino- gène. Ces études sont simplicistes et dange- reuses!» la mise à l'index incompréhensible que subissent actuellement le lait de vache et les produits laitiers en général. Ces produits très contrôlés sur le plan de la contamina- tion microbiologique et chimique consti- tuent des aliments indispensables de notre équilibre alimentaire. a tout âge de la vie, il est donc important de maintenir une consommation équilibrée de lait et pro- duits laitiers. les recommandations du Plan National Nutrition Santé (3 à 4 produits laitiers par jour) ne sont pas à remettre en cause. rapport à ceux qui n'en consomment pas! Chez les femmes, la consommation de fro- mage était également associée à une diminu- tion du risque. études portant sur 45.000 sujets dont 11.500 cas de pression artérielle élevée (9) ont pu montrer que la consommation de lait et pro- duits laitiers est associée à une diminution de 13% du risque d'Hta. la diminution du risque est de 16% si on ne considère que les laitages pauvres en matières grasses. les auteurs ont attribué cette action bénéfique des produits laitiers à leur teneur en calcium, magnésium, potassium, vitamine d et lacto- peptides issus des protéines et libérés lors de la digestion. difficile d'isoler une seule composante, d'autant plus qu'on observe que les gens qui consom- ment du lait ont habituellement une alimen- tation générale plus équilibrée. Il est donc très difficile d'évaluer exactement le seul impact du lait sur la diminution du risque de maladies cardiovasculaires, explique le Professeur Yvon Carpentier. Néanmoins, à partir des recherches actuelles, on peut affirmer avec certitude que la consommation de produits laitiers, si on suit les recommandations de trois à quatre portions par jour, n'augmente pas le risque de maladies car- diovasculaires. Elle serait peut-être même asso- ciée à une diminution du risque.» dant essentiel de distinguer les patients souf- frant de pathologies cardiovasculaires (ou à risque) du reste de la population. les premiers se verront à juste titre conseiller un régime hypocholestérolémiant, il leur sera conseillé des produits laitiers avec des profils lipidiques plus faibles en aGS, et donc moins athéro- gènes (lait écrémé, lait fermenté, yaourt). Pour les autres, les produits laitiers dans toutes leurs variétés ont tout à fait leur place dans le cadre d'une alimentation équilibrée, en tenant compte bien entendu de la variabilité des pro- fils lipidiques des différents produits laitiers, l'excès de beurre et de crème fraîche est bien entendu nuisible à la santé cardiovasculaire! |