![]() Nutrition Santé (PNNS) recommande 3 à 4 produits laitiers par jour, en variant les sources. Pour une meilleure fixation du cal- cium, il est aussi recommandé d'avoir des apports suffisants en vitamine d. tiles, le lait de vache et les produits laitiers sont incontournables pour l'alimentation de l'enfant. Les besoins en calcium ne peuvent pas être couverts si les produits lactés ne sont pas apportés par notre alimentation, insiste le Professeur Goyens. Si l'on étudie le mé- tabolisme phospho-calcique de nos enfants, nous voyons des altérations qui vont mettre en péril le squelette. Nous voyons aussi aujourd'hui des carences infra-cliniques en vitamine D, avec des biologies avérées chez la majorité des enfants belges, surtout en pé- riode hivernale. Les pédiatres ont aussi une part de responsabilité dans la prévalence de l'ostéoporose dans nos pays occidentaux.» par des jus de châtaigne, d'amande, de soja, de brebis ou de riz. la composition de ces boissons végétales, abusivement qualifiées de «laits», ne correspond pas aux besoins nutritionnels de l'enfant. leur composi- tion déséquilibrée et les carences (micro-) nutritionnelles des boissons végétales sont reconnues et des études (1, 2) ont montré leur impact négatif sur le développement de l'enfant, avec de nombreux cas décrits de carences vitamino-calciques ou protéino- énergétiques. «Clairement, l'exclusion des produits laitiers met gravement en danger la santé des jeunes enfants», insistent les Pro- fesseurs reginster et Goyens. ont tenté de démontrer que le lait serait associé à l'obésité de l'enfant. «Ces études ont été faites avec des laits en teneurs éle- vées en protéines, qui ne correspondent plus du tout au profil nutritionnel des laits actuels; tout cela, c'est du passé», explique encore le Professeur Goyens. au niveau des lipides, l'enfant a besoin d'acides gras pour son développement physique et psy- chique, les lipides couvrent leurs besoins en énergie, et on les retrouve dans le lait. Si l'enfant a une alimentation équilibrée, adaptée en fonction de son âge, il est impor- tant de maintenir une consommation de lait indispensable à son métabolisme. chute d'activité génétiquement program- mée de la lactase intestinale, concerne environ 10% d'enfants occidentaux et s'exprime à partir de 5 ans par un ballon- nement, des douleurs abdominales et des selles liquides après l'ingestion de lait. Ces enfants, dont le déficit enzymatique n'est jamais total, tolèrent bien les yaourts, les fromages affinés, mais aussi de petites quan- tités de lait fractionnées dans la journée ou intégrées dans les préparations culinaires. plique le docteur anne Boucquiau, il est important de différencier les différents can- cers; nos recommandations sont basées sur le dernier rapport WCRF (World Cancer reseach Fund) et les publications actuelles.» avec les limites qui les caractérisent, des études expérimentales chez l'animal, in vitro sur des lignées cellulaires et épidé- miologiques chez l'homme (10) ont sug- géré l'existence de relations entre certains constituants du lait et le cancer. dans l'état actuel des connaissances, on peut conclure que le lait et les produits laitiers n'augmen- tent pas le risque de cancer du sein. mais les facteurs hormonaux et les antécé- dents familiaux semblent prépondérants. l'alcool, l'excès calorique, la sédentarité et le surpoids après la ménopause augmen- tent le risque. Ces facteurs prédisposants doivent avant tout faire l'objet de toutes les attentions en terme de prévention. les études (10) concluent également à l'absence de relation significative entre la consomma- tion de produits laitiers et le risque de can- cer de l'ovaire. teur de la consommation de lait sur le risque d'adénome ou de cancer colorectal, chez les hommes comme chez les femmes, avec une diminution du risque estimé entre 15 à 20%. Cet effet protecteur serait principale- ment dû au calcium (anti-prolifération), aux acides gras spécifiques, à la lactoferrine, à la chélatation des acides biliaires... Carpentier, il est essentiel de se rappeler du profil lipidique du lait. Le lait entier contient environ 35g/l de matière grasse (MG), com- posée à 99,5% de lipides et à 0,5% d'autres substances liposolubles (cholestérol, vitamines A, D,...). Les lipides ont essentiellement un rôle énergétique (9Kcal/g). De nombreux acides gras (AG) différents ont été identifiés dans le lait. Ils sont classés en fonction de la longueur de leur chaîne carbonée et du nombre de doubles liaisons. La matière grasse laitière contient environ 60 à 70% d'acides gras satu- rés (AGS) et 30 à 40% d'insaturés (essentiel- lement des mono-insaturés), certains ayant des effets bénéfiques, d'autres augmentant le LDL cholestérol.» seul bloc, en ne leur prêtant aucune autre ver- tu nutritionnelle que la production d'énergie et, au contraire, en les accusant d'augmenter le taux de cholestérol et de favoriser le déve- loppement des maladies cardiovasculaires. on sait aujourd'hui que la réalité est plus com- plexe: si l'excès d'aG peut augmenter la cho- lestérolémie, tous n'ont pas les mêmes effets. En résumé, on peut dire que les aGS à chaîne courte (C4 à C10) n'ont pas d'impact négatif sur le profil lipidique; le stéarique (C18) est neutre; les résultats concernant le laurique (C12) et le palmitique (C16) sont contradic- toires et ceux sur le myristique (le C14) sont actuellement revisités en fonction des apports énergétique et lipidique totaux. menter le taux de cholestérol sanguin et de favoriser l'apparition des maladies cardiovas- culaires. aujourd'hui, la plupart des études examinant le rôle des produits laitiers sur l'athérosclérose et la santé cardiovasculaire de l'homme sain montrent des effets plutôt neutres, et même parfois positifs. récente en Suède sur 26.445 personnes (6-8), ont pu montrer que les grands consomma- teurs de produits laitiers présentaient une diminution significative du risque de maladies cardiovasculaires. En particulier, chez les plus grands consommateurs de yaourts et de laits |