![]() thrombo-embolique veineux ou d'un risque cardio-embolique élevé (CHadS2 2/6) par fibrillation auriculaire pour envisager de prescrire des anticoagulants. Pour le traitement à dose préventive, le risque de complication thrombo-embo- lique doit être suffisamment important pour justifier le recours à un traitement antithrombotique. anticoagulants comportent l'existence d'un saignement évolutif, l'allergie au produit et des antécédents de thrombo- pénie à l'héparine. d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30ml/min) en raison d'une majoration du risque hémorragique par ac- cumulation de la molécule; les HNF sont alors souvent conseillées à l'hôpital pour un traitement court (phase aiguë de l'in- farctus, angor instable) ou relayées par un anti-vitamine K (thrombophlébite, embo- lie pulmonaire ou fibrillation auriculaire). Pour les patients avec clairance de la créati- nine entre 30 et 60ml/min, les HBPM sont déconseillées ou doivent être utilisées avec une grande prudence. l'alternative est le recours aux héparines non fractionnées ou l'utilisation d'une HBPM avec surveillance biologique de l'activité anti-Xa, en veillant à limiter la durée d'utilisation. rénale, un traitement curatif prolongé au-delà de 10 jours, le non-respect des modalités thérapeutiques conseillées (doses, poids) sont autant de facteurs de risque hémorragique d'un traitement par HBPM. embolique veineux chez le patient médical, l'enoxaparine (40mg/jour) et la daltéparine (5.000 unités/jour) ont été rigoureusement validées pour des durées relativement brèves les sujets âgés, il existe un risque d'accumu- lation, d'autant plus que le traitement est prolongé. l'efficacité et la sécurité d'une prophy- laxie prolongée au-delà de 14 jours. En cas de persistance des facteurs de risque thrombo-embolique veineux, il est né- cessaire d'envisager un autre traitement (avK) ou de s'assurer de l'absence d'ac- cumulation de l'HBPM par une mesure de l'activité anti-Xa. à dose curative (angor instable ou patholo- gie veineuse thrombo-embolique), il faut peser le patient et calculer la clairance de la créatinine: si celle-ci est inférieure à 30ml/ min, il vaut mieux utiliser une héparine non calculée en fonction du poids et une sur- veillance biologique (activité anti-Xa) est préconisée afin d'éviter un surdosage chez les sujets à risque, c'est-à-dire les sujets âgés, avec insuffisance rénale. Une même attitude est recommandée pour les patients avec des poids extrêmes (maigres, obèses). Si un traitement prolongé (plus de 10 jours) est prévu, il faut envisager un relais par avK. dans tous les cas de traitement par HBPM, la dose prescrite doit être adaptée au poids mesuré (et pas anamnestique). fois par semaine, du moins au début du trai- tement. la durée du traitement ne doit pas excéder 10 jours. En cas de traitement à dose curative chez un patient avec insuffisance ré- nale modérée ou poids extrême, une activité anti-Xa évaluée dans les bonnes conditions (prélèvement 2-4 heures post-injection), après la 2 traitement anticoagulant chez une personne âgée suite à la présence d'une fibrillation auriculaire, un traitement initial par HBPM avant la prescription d'un avK (sans dose de charge) n'est pas nécessaire, le risque absolu de survenue d'un avC dans les 3 jours étant minime. la Prévention de l'Athérothrombose) réunit des spécialistes des Cliniques universitaires Saint-luc (UCl) intéressés par le risque cardiovasculaire. pratique concernant la prise en charge du risque cardiovasculaire, en particulier dans ses aspects multidisciplinaires et, d'autre part, d'organiser des réunions destinées aux médecins généralistes et spécialistes concernant des aspects «brûlants» ou complexes de la gestion du risque cardiovasculaire. de Pathologie cardiovasculaire et B. Boland, service de Gériatrie) consacré à la prévention cardiovasculaire chez les plus de 75 ans. pouvez vous adresser au Pr alexandre Persu: alexandre.persu@uclouvain.be. |