![]() rale optimale à la fin de la croissance exige des apports calciques importants. la moi- tié de la masse calcique adulte est atteinte à 11-13 ans. a partir de cet âge, l'accéléra- tion de la croissance et l'augmentation de la densité minérale osseuse qui caractérisent la puberté impliquent une absorption quo- tidienne de calcium. les objectifs du PNNS sont d'améliorer le statut en calcium et en vitamine d durant l'enfance, afin d'assurer une bonne minéralisation osseuse et une bonne croissance. Sur la base des résul- tats de fréquence alimentaire de l'enquête nationale de consommation alimentaire, des recommandations remettant en avant le rôle des produits laitiers ont été reformulées, no- tamment chez les nourrissons, les enfants et les adolescents. apports en calcium, en proposant à chaque repas du lait ou un produit laitier (yaourt, montrent l'effet bénéfique de l'apport de lait sur le contenu minéral corporel, l'acquisition de la masse minérale osseuse vertébrale et et de l'épaisseur de leurs corticales. l'effet d'un apport de lait sur l'épaisseur des corticales est supérieur à celui des sels de calcium. présence de minéraux (phosphates, magnésium et zinc), ainsi que d'autres éléments nutritionnels comme les protéines qui stimulent la formation osseuse par l'intermé- diaire de l'iGF-1, facteur de croissance qui, à son tour, stimule la formation osseuse. Cet effet est d'autant plus important que les produits sont enrichis en vitamine d. «Le lait et les produits laitiers, par leur richesse en calcium et en protéines, sont une évidence dans l'anabolisme de la construction osseuse. L'activité physique renforce cet effet anabolisant», ajoute le Professeur reginster, du département des sciences de la santé publique de l'Ulg. tients âgés et chez la femme ménopausée, même après l'arrêt de la supplémentation alimentaire. il est donc démontré que l'exclusion de l'apport lacté pendant l'enfance influence la santé osseuse à long terme. la prévention de l'ostéoporose est corrélée à l'obtention d'un pic de masse minérale osseuse (PMMo) élevé chez l'adulte jeune, soit vers l'âge de 18 ans. Si cette valeur n'est pas atteinte, le risque d'ostéoporose et de fractures est plus important chez la femme après la ménopause. il est donc essen- tiel d'initier et de promouvoir des mesures préventives. Plusieurs études de nutri- économie (3-5) ont mesuré l'impact économique engendré par une trop faible consommation de produits laitiers et de calcium, celle-ci étant corrélée à une dimi- nution de la densité osseuse et aux risques de fractures ostéoporotiques, avec le coût associé à cette pathologie. après la ménopause, il diminue la vitesse de perte de densité osseuse, diminuant ainsi le risque de fractures, mais il potentialise également l'effet majeur des traite- ments hormonaux substitutifs en périménopause. l'association calcium + vitamine d montre une réduction de la perte osseuse, une augmentation du remodelage osseux et surtout une diminution du nombre de fractures du col du fémur (même après 80 ans). de 1,5g/jour; or, dans cette tranche de population, et selon nos études, cet apport varie entre 500 et 750mg/jour», insiste le Professeur reginster. il est donc important de recommander un apport alimentaire riche en calcium (minimum 3 produits laitiers/ jour), mais il faut y ajouter pharmacologiquement une supplémentation en calcium et en vitamine d. l'exercice physique a un effet positif en terme d'anabolisme: le fait que le lait soit également une source de protéines est certainement un avantage par rapport à la prise seule de suppléments de calcium. la symbiose entre calcium, vitamine d, protéines et exercice physique est importante pour l'anabolisme du squelette. l'exercice physique joue de plus un rôle indirect sur le squelette en favorisant la masse musculaire. |