![]() augmentation faisait suite à des contrac- tions isométriques stimulées. Plus tard, Fleckenstein et al. (13) ont mentionné le premier phénomène similaire chez l'homme in vivo, après quoi Fisher et al. (14) ont indiqué que cet allongement du comme une mesure quantitative du tra- vail musculaire fourni. De nos jours, cette technique porte le nom d'IRM de la fonction musculaire (IRM-fm). L'IRM-fm s'est avérée être un excellent outil pour évaluer le degré de travail musculaire laire pendant la réalisation d'une tâche donnée, ainsi que pour dresser la carte de la modification des types d'activation musculaire résultant d'interventions thé- rapeutiques. canismes sous-jacents et les méthodes de l'IRM-fm, de commenter la validité et les avantages de la méthode et d'offrir un aperçu des études publiées jusqu'ici, lors desquelles l'IRM-fm a été utilisée pour dresser la carte du travail muscu- laire au cours de différents exercices. Enfin, on démontre comment cette tech- nique s'utilise pour évaluer l'effet de la kinésithérapie sur les modes de recrute- ment musculaire. l'IRM-fm l'IRM mentaux de l'IRM-fm, il est nécessaire de donner quelques explications sur la physique de la résonance magnétique nucléaire. Un signal de résonance ma- gnétique nucléaire naît de l'activité ma- gnétique des noyaux d'hydrogène (pro- tons) dans l'eau contenue dans le tissu et les molécules de graisse (15, 16). Lorsqu'une substance est placée dans un champ magnétique puissant (B0), dans ce cas le tube magnétique du scanner, la plupart des protons s'aligneront dans ce champ. La situation des protons peut alors être considérée comme un état d'énergie faible. Le résultat en est un vecteur de magnétisation net sur l'axe Z longitudinal. Dans cette phase, les pro- tons sont en état d'équilibre lors duquel ils tournent à la fréquence du champ magnétique statique (B d'une onde de radiofréquence (RF) (B1) ayant une amplitude et un temps donnés. Suite à cette onde de radiofréquence, les ongitudinale r ansv de la composante longitudinale (axe Z) du vecteur de magnétisation et est défini comme le temps (en millisecondes) nécessaire pour que la magnétisation longitudinale atteigne 63% de sa valeur finale. T2, ou temps de relaxation transversale, caractérise le degré de déclin du vecteur de magnétisation dans le plan transversal ou XY. T2 est défini comme le temps (en millisecondes) nécessaire pour que le signal transversal atteigne 37% (1/e) de sa valeur initiale. |