![]() tions intracellulaires (16). d'IRM-fm implique que les images soient obtenues au repos (image avant l'exer- cice) et directement après un exercice spécifique (image après l'activité). Sur ces images, on sélectionne de manière standardisée les muscles qui suscitent l'intérêt (Regions Of Interest ROI). À cet égard, il faut éviter d'inclure des tissus non musculaires (p. ex. graisse, fascia ou vaisseaux sanguins). Ensuite, on peut calculer une valeur T2 pour chaque ROI. La différence entre la valeur T2 obtenue sur les clichés à l'état de repos (pré-acti- vité) et après l'exercice (post-activité) porte le nom de T2-shift (décalage T2). Sur la base des calculs des T2-shifts, on peut alors formuler des conclusions en ce qui concerne le niveau d'activité des muscles spécifiques et on peut comparer le travail musculaire fourni durant diffé- rents protocoles d'exercices. des modifications de T2, induites par l'ac- tivité, atteint environ 7 minutes (14). Par conséquent, les volontaires doivent, après la réalisation de l'exercice, se réinstaller le plus rapidement possible dans l'appa- reil d'IRM. Le temps nécessaire entre la fin de l'exercice et le début de la prise des clichés dépendra notamment de la partie du corps étudiée et du tube d'imagerie qui doit être utilisé. Pour les utilisations futures, notre groupe d'étude envisage de faire réaliser les exercices par les volon- taires dans l'appareil d'IRM, ce qui per- met la prise des clichés dès que l'exercice est terminé. Bien qu'il existe un déclin rapide de la valeur T2, le rétablissement complet de cette valeur prend environ 30 minutes (14, 22). Par conséquent, on pos- tule que, lorsqu'on évalue l'effet de diffé- rents exercices sur l'activité musculaire, on intercale au moins 45 minutes de re- pos entre les différentes séries d'exer- ment complet des T2-shifts qui se sont produits (23). d'IRM-fm en tant que méthode d'évaluation de l'activité musculaire, on a examiné la relation entre le T2-shift et plusieurs autres paramètres d'un exercice (14, 22, 24-27). Des études ont démontré que les T2-shifts dépendent quantitativement de l'intensité de l'activation des muscles squelettiques lorsque des exercices sont effectués à certains degrés d'intensité (14, 24, 26, 27). Elles démontrent l'exis- tence d'une relation linéaire entre les temps T2 et l'intensité de l'activation. Fisher et al. (14) ont démontré que les augmentations des valeurs T2 du muscle tibial antérieur humain étaient liées li- néairement aux forces produites durant l'exercice (r = 0,87), tandis que Jenner et al. (26) ont démontré une corrélation similaire lorsque l'intensité de l'exercice variait en augmentant le nombre de répétitions des contractions à une force constante (r = 0,64; p < 0,01). trés au sein de notre groupe d'étude. Dickx et al. (28) ont évalué l'activité du muscle multifide et des érecteurs du ra- chis durant un exercice d'extension du tronc pratiqué à cinq paliers croissants (de 40% à 80% du maximum). Nous avons trouvé une relation linéaire entre l'IRM et les valeurs obtenues grâce à l'électromyographie (EMG) de surface pour les muscles paravertébraux lom- baires (R muscles, une augmentation de l'intensité de l'exercice de 10% correspond à un allongement de la valeur T2 de 1,18ms (IC 95%: 0,89-1,47ms). Par contre, les études de Fleckenstein et al. (25), Mayer et al. (29) et Cheng et al. (30) n'étayent pas et tous les niveaux d'intensité de l'acti- vité musculaire, mais elles ont plutôt trouvé une relation de type sigmoïde. Les différences de conclusions de ces études peuvent être attribuées à des dif- férences d'approche statistique (analyse de régression linéaire par rapport à une analyse de modèle mixte) et de métho- dologie. ment si la relation démontrée est égale- ment valable pour les intensités d'exer- cices plus faibles et plus élevées. D'une part, nous savons qu'une activité muscu- laire minimale est nécessaire pour pro- voquer des modifications significatives au niveau des clichés T2. D'autre part, on peut s'attendre à ce que les modifica- tions de T2 atteignent un plafond dans le teur de magnétisation dans le plan transversal et est sensible aux modifications de l'état du muscle. de l'eau dans le muscle, induit par l'activité, directement res- ponsable de l'augmentation de l'intensité du signal de RM. pas encore tout à fait élucidé, on admet de manière générale que le T2-shift est associé à des processus biochimiques liés à l'activité musculaire. clichés pris avant et après l'activité. Ces shifts quantifient le niveau d'activité des muscles spécifiques et constituent un biomarqueur permettant de comparer différents protocoles d'exercices et leurs effets sur le tissu musculaire. |