![]() gnétisation nette se déplace de l'axe Z longitudinal vers le plan XY transversal. En outre, l'onde entraîne la rotation en phase des noyaux dans le plan XY (os- cillations cohérentes). Lorsque les noyaux sont en déphasage, cela provoque un signal magnétique détectable, qui est enregistré. Étant donné que les protons préfèrent un état d'énergie faible, ils cèderont l'énergie qu'ils ont captée et re- tourneront à un état d'équilibre en se réali- gnant avec l'axe Z longitudinal (champ magnétique; B0). Ce processus porte le nom de relaxation et peut se subdiviser en deux paramètres indépendants: la relaxa- tion T1 et T2 (Figure 1). nale, indique le degré de rétablissement de la composante longitudinale du vec- teur de magnétisation, et est défini comme le temps (en millisecondes) né- cessaire pour que la magnétisation lon- gitudinale atteigne 63% de sa valeur finale (17). Cette composante du signal de RM reflète les aspects structurels et est tions de l'état du muscle. T2, ou temps de relaxation transver- sale, reflète le degré de déclin du vec- teur de magnétisation dans le plan transversal ou XY. T2 est défini comme le temps (en millisecondes) nécessaire pour que le signal transversal atteigne 37% (1 divisé par la constante e) de sa valeur initiale (17). Contrairement à T1, T2 est sensible aux modifications du temps de relaxation de l'eau dans le muscle. l'IRM-fm allongement du temps de relaxation T2 de l'eau dans le muscle après un exer- cice. De manière spécifique, l'activité entraîne un déclin plus lent du signal de l'eau dans le muscle. Par rapport à l'ima- gerie des muscles à l'état de repos, ceci provoque une amélioration de l'intensité du signal des muscles activés, avec en conséquence une image plus nette et plus claire des muscles activés sur les (15). Plusieurs études ont déjà été réalisées pour expliquer le mécanisme physiolo- gique sous-jacent de ce glissement du temps de relaxation T2 (18-20). L'expli- cation la plus simple est que le courant de liquide entrant durant l'activité est associé à une accumulation d'osmolytes (phosphate, lactate, sodium) dans le cy- toplasme et que leur présence allonge le temps de relaxation de l'eau dans le muscle (15). La quantité totale d'eau dans le muscle est constituée de plu- sieurs composantes, telles que 1) l'eau intracellulaire liée aux protéines (34%), 2) l'eau intracellulaire libre (49%) et 3) l'eau extracellulaire (14%), chaque com- posante présentant une modification de son temps de relaxation T2 respectif (21). La somme des effets des modifications de ces composantes entraîne l'élévation nette de T2, induite par l'activité. Bien que l'allongement global de T2 soit dû à l'effet cumulatif de toutes les compo- santes, il doit être clair que l'on part du principe que les allongements de T2 sont allant de 10,1 à 161,6ms; matrice 128 x 128 et FOV 256mm). du rachis (ER). Bien que les modifications de l'intensité du signal soient subtiles, l'utilisation du calcul des valeurs T2 les rend quantifiables. |