![]() avec notre monde (8, 9). La connaissance des voies utilisées par les NSC pour distribuer le signal circa- dien comme des voies impliquées dans les différents rétrocontrôles est une condition nécessaire à la compréhen- sion des régulations temporelles dans les organismes. de l'horloge impliquées dans la distribution des signaux circadiens distribuent le signal circadien par voies humorales, nerveuses, hormonales et comportementales (6). d'un rythme circadien d'activité locomo- trice après greffe dans le III méable chez des rongeurs arythmiques (lésion préalable des NSC) prouve que les NSC, par simple diffusion de sub- stances, sont capables de distribuer un message circadien (10). Bien qu'ils ap- paraissent apparentés au TGF- (transfor- ming growth factor alpha) ou à la proki- neticin 2 (11), la nature exacte de ce(s) facteur(s) humoral(aux), les neurones concernés comme les structures cibles ne sont pas encore parfaitement détermi- nés, mais la zone sub-paraventriculaire de l'hypothalamus semble être un site privilégié d'action. Dans ce protocole particulier (aucune connexion nerveuse entre le greffon et l'hôte ne peut s'éta- blir), certains rythmes (p. ex. corticosté- rone et mélatonine) ne sont pas rétablis. Et il apparaît donc que ces facteurs diffu- sibles ne sont pas suffisants pour induire l'expression de rythmes circadiens dans toutes les structures. Les autres voies de distribution du signal circadien, voies nerveuses et hormonales sont donc très importantes à considérer. années 70, de nombreuses études ana- tomiques ont porté sur l'identification de ses projections efférentes. Dès les premières études, il est apparu que les neurones des NSC projettent presque thalamiques, à l'exception notable des noyaux paraventriculaires du thalamus et des feuillets intergeniculés latéraux. Actuellement, il est connu que les cibles de ces efférences de l'horloge (noyaux paraventriculaires de l'hypothalamus PVN , aire préoptique médian MPOA , noyaux dorsomédians DMH) pro- jettent elles-mêmes sur de très nom- breuses régions du cerveau comme sur des structures périphériques, de sorte que de multiples fonctions sont influen- cées par les NSC (12-14). Des efférences très spécialisées sur 3 dif- férents types de neurones ont été identi- fiées dans l'hypothalamus médian. docrines, comme ceux contenant de la corticotropin-releasing hormone (CRH), de la thyrotropin-releasing hormone (TRH) et de la gonadotropin- releasing hormone (GnRH). eux-mêmes à l'origine des projec- tions hypothalamiques descendantes sur les neurones préganglionnaires parasympathiques et sympathiques, respectivement dans le tronc cérébral et la corde spinale (18). MPOA, PVN et DMH), qui projettent eux-mêmes sur les neurones endo- crines (14-16). Très probablement, ces neurones intermédiaires intègrent les informations circadiennes avec les autres signaux hypothalamiques avant de les transmettre aux neurones endocrines. La grande diversité des neurotransmetteurs (p. ex. GABA, particulier la vasopressine, VP, et le peptide vasoactif intestinal, VIP) libé- rés au niveau des terminaisons des fibres efférentes dote l'horloge d'un grand nombre de combinaisons pos- sibles pour la transmission du signal circadien et des associations spéci- fiques pour les différentes fonctions ont déjà été déterminées. sage circadien via la libération ryth- mique de transmetteurs au niveau de cibles précises dans le cerveau. Les sor- ties hormonales de l'horloge sont, elles, distribuées dans tout l'organisme via la circulation sanguine et les effets obser- vés sont médiés par une action sur des récepteurs spécifiques exprimés dans les différents tissus. Le contrôle circadien du rythme journa- lier de corticostérone peut être pris comme exemple pour expliquer com- ment les NSC utilisent les efférences ner- veuses et hormonales pour piloter la sé- crétion circadienne des glucocorticoïdes (17). La libération circadienne de la cor- ticostérone est sous le contrôle de l'ACTH. Elle est aussi largement dépen- dante d'un contrôle circadien de la sen- sibilité des surrénales à l'ACTH médié par une voie nerveuse poly-synaptique entre les NSC, PVN, corde spinale et sur- rénales (18, 19). Le rythme circadien de corticostérone, étant sous le contrôle des NSC, il repré- sente une sortie hormonale de l'horloge. L'horloge peut donc utiliser ce rythme hormonal pour distribuer le message cir- cadien dans tout l'organisme et, ainsi, induire des organisations temporelles de diverses fonctions. Par exemple, chez les rongeurs, ce rythme de corticostérone est responsable de la synthèse rythmique de sérotonine (5-HT) dans les neurones des raphés médians et dorsaux (au ni- veau de l'expression des gènes tph2 et de la protéine tryptophane hydroxylase) |