![]() xiété marquée, engendrant dès lors des difficultés fonctionnelles dans la vie gé- nérale, telles que dans la bonne marche des études, dans les interactions sociales avec des problèmes associés de com- portement et des troubles occupation- nels. Cette description est basée sur la définition de la dépendance à une sub- stance ou au jeu pathologique, ce qui entraîne aussi des problèmes de dépen- dance tels qu'anxiété, symptômes de tolérance et de sevrage et modifications de l'humeur. Jusqu'à présent, les études concernant le TAI se sont intéressées aux anomalies psychologiques des per- sonnes atteintes, et particulièrement aux troubles du comportement et aux con- séquences négatives sur la vie de tous les jours. Ces études étaient basées sur des questionnaires psychologiques remplis par les patients et avaient démontré les conséquences lourdes et pénibles d'une utilisation exagérée d'Internet sur la psy- chologie des individus avec même des problèmes cognitifs associés. chinoise (2) se révèle originale et très in- téressante, dans le sens de la com- préhension du TAI mais elle est égale- Les auteurs ont investigué l'intégrité de la substance blanche cérébrale chez des adolescents démontrant ce trouble, grâce à l'imagerie du tenseur de diffu- sion en IRM (ITD). Par ailleurs, cette pub- lication est assez complète sur le sujet et comprend plus de 60 références. réalisées pour investiguer la structure cérébrale et/ou d'éventuels changements fonctionnels en rapport avec le TAI. Quelques études avaient rapporté, chez des adolescents atteints de TAI, une dimi- nution de la densité de la matière grise dans le cortex cingulaire antérieur gauche, le cortex cingulaire postérieur, l'insula et le gyrus lingual. D'autres études avaient retrouvé une association du TAI avec des changements structurels et fonctionnels dans les régions céré- tionnels, l'attention exécutive, la prise de décisions et le contrôle cognitif. comme hypothèse que les patients at- teints du TAI ont aussi des anomalies dans les fibres de la substance blanche connectant ces régions et que de tels changements pourraient être détectés par l'ITD, une technique non invasive d'IRM capable de donner une mesure quantitative des dommages de la sub- stance blanche. Les résultats de cette imagerie ont été analysés par une mé- thode spécifique (tract-based spatial statistics) et ce, par un observateur in- dépendant. 17 patients et 16 contrôles sains ont participé à l'étude. La mé- thodologie précisée ci-dessus a été réa- lisée afin de localiser les régions avec substance blanche anormale dans les deux groupes. tients TAI étaient caractérisés par une diminution significative de l'anisotropie fractionnelle (AF) diffusément dans le cerveau par rapport au contrôle sain et ceci, particulièrement dans la substance blanche orbito-frontale, le corps calleux, le cingulum, le faisceau inférieur fronto- occipital, les corona radiata et les cap- sules internes et externes. Par contre, aucune aire cérébrale ne démontrait une AF plus élevée que chez les contrôles. Enfin, des analyses de corrélation entre l'importance des lésions cérébrales et les troubles du comportement ont été réali- sées dans le groupe des patients TAI: une corrélation négative significative a été trouvée entre les valeurs d'AF dans le ge- nou gauche du corps calleux et dans la |