![]() Preskorn (Tableau 1). de la pharmacodynamique et de la pharmacocinétique, il est possible d'évoluer vers un système plus scienti- fique et donc plus sûr de prescription des psychotropes, qui serait plus raison- nable d'un point de vue économique, aurait une plus grande efficacité cli- nique et entraînerait moins de risques d'effets secondaires sévères. Cela ne passe pas uniquement par l'EBM et l'économie, mais aussi par une applica- tion concrète des sciences pharmacolo- giques modernes en respectant le prin- cipe «primum non nocere» d'Hippo- crate. grammes d'automatisation des prescrip- tions permettent d'interroger l'ensemble de la base de données d'un seul ou de tous les centres cliniques d'un certain organisme de soins. Il serait dès lors pos- sible d'avertir les médecins traitants lorsque des combinaisons illogiques fi- gurent dans leurs prescriptions. De cette manière, on pourrait donc développer facilement un système d'assurance qua- lité avantageux à la fois pour le patient, le médecin et la société. ler les combinaisons suivantes: olanzapine, quétiapine avant autorisation journalière sous-optimaux particulière gine, etc.) connus sur le QTc, comme la dom- péridone, le citalopram, les bêtablo- quants, etc. polypharmacie (IP) les articles, conférences, formations, congrès psychiatriques, etc., l'intention louable d'éviter la polypharmacie se concrétise rarement dans la pratique. Sans cadre concret de mesures, de connaissances et de rétroaction, les ré- sultats sont souvent moins bons que ce qu'ils pourraient ou devraient être. Nous avons tous de bonnes intentions, mais sans système d'évaluation ou de mesure, on arrive rarement à un résultat concret. Sans en faire un label de qualité rigou- reux, il serait peut-être utile, et ce pour diverses raisons, que chaque médecin dispose d'un IP (indice de polypharma- cie) actualisé pour lui-même, ainsi que pour son service et sa clinique. Cet in- dice pourrait prendre la forme d'un pro- fil simple, à savoir: naturellement d'effectuer des comparai- sons entre différents services, centres et même médecins, l'objectif n'est pas de l'utiliser pour lancer une chasse aux sor- cières parmi les prescripteurs ou les ins- titutions. Evidemment, il y toujours le risque que dans une perspective pure- ment économique, les organes régula- teurs et l'assurance maladie privilégient la réduction des coûts au détriment de la qualité. qu'il incombe d'assimiler ces aspects et d'examiner de quelle manière cet élé- ment (qui revêt tout de même une perti- nence sociale indéniable) pourrait être intégré dans le plan stratégique de pres- cription. Il existe déjà des initiatives plus que louables qui vont dans ce sens, mais qui sont encore trop peu connues dans notre région (même si certaines ont déjà été mises en oeuvre aux Pays-Bas et en Irlande). Ce thème sera abordé plus en détail dans un prochain article. considéré comme une stratégie qui cadre parfaitement avec l'objectif de tendre constamment, dans un souci de qualité, vers l'élargissement d'une base scientifiquement fondée pour une psy- chopharmacothérapie afin d'amener ces derniers, ainsi que les autorités et la société à faire confiance à une psychiatrie psychopharmacologique professionnelle et neurobiologiquement justifiée. Prescorn Column: "Do You feel lucky?" http://www.preskorn. com/columns/9801.html Zigmand D, Blier P. A framework to avoid irrational polypharmacy in psychiatry. J of Psychopharmacology. GAP: Practice guidelines Antipsychotica. Med Staf P.C dr. Guisalin, Ferrerlaan 88a Gent (Be) 2012. |