![]() (sous-)maximaux liés au rendement musculaire. Pour cette raison, on part actuellement du principe que le T2-shift est un biomarqueur précis pour l'évalua- tion des niveaux moyens d'activité mus- culaire, mais qu'il est moins valide pour les niveaux d'activité plus faibles et plus élevés. son entre le décalage de T2 et l'ampli- tude du signal EMG des muscles, et ce tant dans les membres inférieurs qu'au niveau de la colonne lombaire (24, 27, 28, 31). Les résultats varient selon les études et les muscles et, bien que les mesures par IRM et par EMG de surface ne correspondent pas tout à fait, on peut néanmoins affirmer que ces études dé- montrent une relation systématique (24, 27, 28, 31). L'absence de correspon- dance totale entre l'EMG et les valeurs de T2-shifts pourrait s'expliquer par des différences au niveau de la base physio- logique des deux méthodes. L'amplitude du signal à l'EMG reflète l'activation électrique du tissu musculaire, tandis que les T2-shifts mesurent l'activité méta- bolique au sein du tissu musculaire. sures, les mesures effectuées sur la base des T2-shifts ont une reproductibilité éle- vée entre différents testeurs, avec des coefficients de corrélation intra-class et des erreurs de mesure standard allant respectivement de 0,87 à 0,94 et de 1,64 à 2,75ms (en fonction des muscles éva- lués) (32-34). Cette reproductibilité éle- vée des résultats est un avantage impor- tant de la méthode d'IRM par rapport à l'EMG de surface et aux techniques d'EMG à l'aiguille (35). technique d'évaluation précieuse et complémentaire pour mesurer le travail niques aient des qualités de mesure uniques, l'IRM-fm présente cependant quelques avantages. Il s'agit d'une mé- thode d'évaluation précieuse qui permet d'accéder de manière non invasive à des structures musculaires situées en profon- deur. En outre, il n'y a pas de cross-talk, ce qui est une limite générale en cas de mesures par EMG de surface. profonds sive et au moyen d'un seul examen par IRM, d'effectuer des mesures à différents endroits dans différents muscles. Ceci est particulièrement avantageux pour l'éva- luation de structures musculaires situées en profondeur dans le système musculo- squelettique, qui ne sont pas directe- ment accessibles à d'autres méthodes d'examen, comme l'EMG de surface ou intramusculaire, et ce en raison de leur profondeur et de la proximité d'autres structures telles que des viscères. De ce fait, l'IRM-fm a gagné en popularité dans les études évaluant la fonction muscu- laire, lors desquelles on teste la muscula- ture paravertébrale profonde (23, 29, 32, difficile à atteindre par EMG invasive, et la méthode n'était pas dénuée de risques (3, 38-41). de mesures par EMG, comme le cross-talk tent l'avantage d'évaluer les niveaux d'activité des muscles en temps réel, l'utilisation de cette technique va sou- vent de pair avec d'autres problèmes. Avec une EMG de surface, il est difficile d'obtenir un signal reflétant l'activité iso- lée du muscle visé. Premièrement, les muscles plus profonds sont difficilement, voire pas du tout accessibles avec des électrodes de surface (42). Deuxième- ment, le signal est souvent contaminé par l'activité électromyographique des muscles avoisinants. Ce dernier phéno- mène porte le nom de cross-talk ou dé- tection croisée (16). L'utilisation de l'EMG intramusculaire permet de sur- monter ces deux problèmes. À cet égard, l'activité musculaire est enregistrée par le biais d'un fil ou d'une aiguille que l'on introduit dans un muscle. L'inconvénient de cette technique est que l'électrode intramusculaire capte des signaux prove- nant d'un groupe d'unités motrices en relation avec l'endroit d'insertion de l'électrode, et qui n'est peut-être pas re- présentatif de l'activité de l'ensemble du muscle. Par contre, l'IRM-fm permet d'effectuer des mesures sans ces pro- blèmes de cross-talk. En outre, l'IRM-fm évite également les éventuels problèmes de signaux rencontrés avec l'EMG, suite à la résistance du tissu sous-cutané et au type d'électrode. IRM-fm l'IRM, telles que les pacemakers, clips d'anévrismes cérébraux, corps étrangers métalliques et la claustrophobie, plu- sieurs limitations sont inhérentes à la l'activité métabolique d'un muscle squelettique au repos et après l'activation. veaux modérés de travail mus- culaire, mais il est potentielle- ment moins valide pour les niveaux d'activités plus élevés et plus faibles. sures de l'activité musculaire par EMG et par IRM-fm, ce qui est peut-être imputable à leurs caractéristiques de mesure diffé- rentes. |