![]() mesure il est encore possible de trai- ter avec une médication orale. Si les complications motrices sont sévères au point qu'il subsiste des limitations sociales après avoir testé tous les médicaments oraux et si le patient n'entre pas en ligne de compte pour un traitement par stimulation céré- brale profonde, le moment est venu de passer à Duodopa patient plus longtemps dans cet état. du congrès de la Movement Disorder Society, qui s'est déroulé cette année à Dublin, qu'ont été présentés les résultats d'une étude clinique améri- caine de phase III, qui comparait en double aveugle Duodopa et de carbidopa. Les 71 participants présentaient des complications mo- trices de la maladie de Parkinson, réa- gissaient bien à la lévodopa et étaient en état «off» au moins trois heures par jour, malgré une thérapie optimisée. Le critère d'évaluation primaire de l'étude était la modification de la du- rée «off» moyenne par jour, corrigée pour 16 heures de réveil par jour. Les la modification des symptômes mo- teurs, l'impression clinique du méde- cin et la qualité de vie. Le traitement avec Duodopa des symptômes moteurs (1, 2). La du- rée «off» a sensiblement diminué et la durée «on» sans dyskinésie a augmen- té de manière significative (Figure). On a aussi constaté une influence fa- vorable notable sur la qualité de vie, mesurée avec le PDQ-39 (Parkinson Disease Questionnaire 39). Ce résultat positif a été confirmé par les scores sur l'échelle analogique visuelle EuroQol. odopa cernant ce traitement pour la mala- die de Parkinson à un stade avancé et l'accompagnement des patients qui entament ce traitement. Les nouvelles données cliniques probantes confirment encore une fois les effets favorables sur les symptômes moteurs et les dyskiné- sies à ce stade invalidant de la maladie. patiente Barbara Pickut, a déclenché la maladie de Parkinson vers 55 ans. Aujourd'hui, soit quatorze ans plus tard, elle reçoit depuis cinq mois un traitement à base de Duodopa mon ancien traitement et que je commençais à développer de plus en plus de dyskinésies. Avant la pose de la sonde, il y a eu une période d'évaluation qui s'est bien déroulée. Pourtant, j'avais encore des doutes à ce moment-là, car le traitement me semblait contraignant. Il faut toujours porter la pompe sur soi et cela demande donc une certaine discipline. J'ai finalement décidé de me faire placer la sonde PEG. Heureusement, tout s'est bien passé et je me sens maintenant rassurée et à l'aise. Je n'ai plus peur de la pompe ni du cathéter, ils font désormais partie de moi. Dormir et me laver sont par exemple deux activités que je maîtrise bien. Je suis aussi très satisfaite de l'effet du traitement. Cela fait maintenant des jours que je ne prête plus attention au fait que je suis parkinsonienne. Je me sens un peu moins fatiguée, car les dyskinésies épuisantes sont à présent traitées. Certains jours, le freezing me dérange encore, pour lequel je reçois désormais un entraînement complémentaire. Une infirmière passe encore une à deux fois par semaine, pour s'occuper de la sonde, mais la fréquence peut être adaptée en fonction des besoins. Pendant la période d'évaluation, pendant et après la pose de la sonde PEG, j'étais entourée d'infirmières. Après la pose de la sonde PEG, j'ai appris à utiliser la pompe pendant plusieurs jours à l'hôpital. De retour à la maison, le suivi par les infirmières est établi à l'avance. A la maison, les infirmières peuvent aussi expliquer le fonctionnement de la pompe à toutes les personnes susceptibles d'aider. Pendant ou après la visite, un contact téléphonique est établi avec le médecin traitant si des problèmes surviennent ou si une adaptation de la dose est souhaitable. Ensuite, les infirmières viennent tous les quinze jours à la maison. Maintenant, c'est une fois tous les trois mois. Je bénéficie donc toujours d'un suivi, assuré par des personnes très compétentes.» LC-IR 12 semaines par rapport à l'état du début, Duodopa pour 16 heures de réveil par jour). |