![]() difying treatment), c'est l'acétate de glatiramer qui s'en sort le mieux après 5 ans de traitement (-2,27% pour -2,62% avec l'IFNB low dose et -3,21% avec l'IFNB haute dose; p = 0,0036 et p < 0,0001) (18). Enfin, sans préjuger de la valeur des associations, on a également pu constater dans CombiRx la bonne tolérance offerte par l'acétate de glatiramer, statistiquement supérieur en termes d'efficacité à l'inter- féron bêta-1a (19). proposés pour l'acétate de glatiramer afin d'optimiser son usage clinique. Ainsi, administré à 40mg 3x/semaine, il semble avoir une efficacité comparable tout en étant aussi bien toléré que le dosage à 20mg 1x/jour (20, 21). Toutes ces considérations permettent de retrouver les conclusions présentées par Tjalf Ziemssen sur l'étude prospective observation- nelle multicentrique menée en ouvert et réalisée en Allemagne chez 734 patients ayant débuté un traitement par acétate de glatiramer. Ont été évaluées la qualité de vie, la fatigue et les performances cogni- tives, les résultats montrant dès les 12 premiers mois de traitement une amélioration de la plupart des paramètres de qualité de vie, et particulièrement nette au niveau de la cognition. Globalement, le ni- veau de fatigue ressentie est resté stable et les scores de dépression se sont également améliorés. Sur la période d'étude (24 mois), l'effet du traitement est significatif sur le taux annualisé de poussées (3). nimod se distingue des autres traitements oraux de la sclérose en avec restauration de la perte neuronale, ce qui explique son efficacité. Effectivement, le laquinimod a démontré son efficacité sur les pous- sées, mais il exerce également un effet remarquable sur la prévention de la progression du handicap (22). «Cet effet neuroprotecteur, qui semble être la `marque de fabrique' de ce nouveau produit, fait de cet immunomodulateur une option nouvelle plus qu'intéressante qu'il va nous falloir apprendre à mieux connaître», remarque Werner Brück (Göttingen) en guise de conclusion. 1. |