![]() dysfonction du système musculaire joue un rôle important dans la genèse, la persis- tance ou la récidive des douleurs et des limitations associées. Les chercheurs et clini- ciens se concentrent dès lors souvent sur des modifications de la structure parmi lesquelles l'atrophie (1), l'infiltration adipeuse (2, 3) et la transformation du type de fibres musculaires (4) et de la fonction des muscles, en l'occurrence le moment et le degré d'activation (5, 6). Les programmes d'entraînement ciblés sur la fonction musculaire ont des résultats favorables sur le plan de la douleur, des limitations et de la fonction (7-9). Dès lors, il est important que les médecins et les kinésithérapeutes connaissent la structure normale et la fonction du système musculaire, qu'ils aient un aperçu des dysfonctions possibles et qu'ils puissent entreprendre des actions théra- peutiques adéquates. Tout ceci implique l'existence de méthodologies précises. lités existent pour quantifier la structure et la fonction des muscles (10). L'IRM, en particulier, est souvent utilisée pour visualiser les structures anatomiques. En plus de sa très bonne résolution spatiale, qui permet une imagerie qualitativement bonne de la structure musculaire, l'IRM constitue également une méthode non invasive pour mesurer les modifications au niveau de la physiologie du tissu musculaire. En effet, les modifications intramusculaires induites par l'activité musculaire entraînent des modifications de l'intensité du signal (dues à des allongements du temps de relaxa- tion (T2) de l'eau) (11). Ce phénomène a été observé pour la première fois en 1965, lorsque Bratton et al. (12) ont décrit une augmentation du signal T2 d'un muscle sque- |