traités par la canakinumab débouchent sur l'iden- tification de biomarqueurs initiaux permettant de prédire une réponse au traitement. Le canakinumab, un anticorps monoclonal, entièrement humain a prouvé son efficacité dans le traitement de l'arth rite juvénile idiopathique systémique en inhibant de façon hautement sélective l'interleukine-1 Sur le plan protéique, l'activité anti-inflammatoire du canakinumab se caractérise notamment par une dimi nution des taux d'IL-6 et d'IL-18, deux biomarqueurs de l'inflammation qui se distinguent par leur différence de cinétique. Les niveaux médians d'IL6 diminuent très rapidement et significativement et les taux restent bas jusqu'à plus de 6 mois et les investigateurs ont montré que les bons répon deurs à J15 (réponse ACR 50) étaient les sujets chez les quels les taux d'IL-6 étaient les plus bas à J3 et J9. Il n'y a en revanche pas de corrélation entre réponse ACR 50 et taux médians d'IL-18, lesquels diminuent de façon beaucoup plus lente et graduelle, les niveaux les plus bas étant atteints après plus de 6 mois. Au niveau génique, le canakinumab induit une réduction intense et rapide de l'expression d'un très grand nombre de gènes (± 850) impliqués dans l'inflammation et l'im munité innée ainsi que de gènes impliqués dans la voie de signalisation de l'IL-1ß. Globalement le profil génique des sujets ayant une réponse clinique ACR modeste apparaît assez peu modifié par le traitement alors que les modifications de profil génique sont marquées et rapides (dès le 3 susceptible de prédire la réponse au traitement. Ce profil permet effectivement de repérer environ 60% des bons répondeurs au traitement, mais les 40% restant ont des profils géniques similaires à ceux observés chez les faibles répondeurs, ce qui suggère un certain degré d'hétérogénéi té au niveau moléculaire chez les sujets bons répondeurs au canakinumab. danS l'artHritE PSoriaSiquE main qui inhibe l'action des interleukines 12 et 23 en se liant à une sous-unité protéique p40 qui est commune à ces deux cytokines. Les résultats structuraux présentés à San Diego ont été obtenus en combinant les données radiographiques à 24 et 52 semaines des études randomisées contrôlées de phase 3 PSUMMIT 1 et PSUMMIT 2. Pour mémoire, ces études concernaient des patients conservant une arthrite psoriasique active ( 5 articula tions gonflées et 5 articulations douloureuses; CRP 0,3mg/dl) en dépit d'un traitement de fond conventionnel et/ou d'AINS (PSUMMIT 1, n = 615; PSUMMIT 2, n = 132) ou des patients ayant précédemment reçu ce même type de traitement et un anti-TNF (PSUMMIT 2, n = 180). Ces patients étaient randomisés en trois bras, ustekinumab 45mg, ustekinumab 90mg ou placebo administré à J0, à 4 semaines puis à intervalle de 12 semaines. |