![]() tumoral, prédisposition génétique, comorbidités, comportements liés à la santé, âge au diagnostic, sexe, etc.), le type de traitement (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie) possède l'impact le plus important sur le devenir à long terme des survivants d'un cancer pédiatrique. ainsi, par exemple, au-delà d'une certaine dose cumulée, les anthracyclines peuvent engendrer une toxicité cardiaque tandis que les agents alkylants peuvent être responsables d'un hypogonadisme ou d'une infertilité. liées aux traitements ainsi que les recommandations de suivi pour chaque organe ou système. Ces recommandations, ici schématisées, sont bien entendu à adapter à l'histoire du patient, en prenant en compte la pré- sence d'autres facteurs de risque, l'existence de comorbidités ainsi que l'histoire familiale. dans l'enfance peuvent être confrontés à des troubles cognitifs, incluant des troubles de l'attention, de la mémoire, des fonctions exécutives et de la vitesse d'exécution. Ces troubles de l'apprentissage (9) sont liés à la tumeur elle-même ou à ses traitements (radiothérapie crânienne et/ ou chimiothérapie intrathécale) et peuvent être à l'origine de difficultés scolaires (10) et professionnelles. sur le plan psychologique, on peut retrouver un certain degré de détresse et d'anxiété par rapport à la santé future, à une éventuelle rechute, à l'apparition d'un second cancer, à des problèmes de fertilité, ainsi qu'à des limitations physiques liées à de pos- sibles toxicités tardives. Des difficultés dans la création des liens d'ami- tié ont aussi été rapportées (11). par rapport à la population contrôle, le taux de cohabitation (12) et de mariage (13) est inférieur, en particulier pour les adultes ayant présenté une tumeur cérébrale dans l'enfance et 10% des survivants d'un cancer pédiatrique présentent un état de stress post-traumatique, persistant souvent plusieurs années après le diagnos- tic (14). néanmoins, malgré ces difficultés, la qualité de vie liée à la santé est souvent décrite comme normale, voire même meilleure que celle des normes standardisées et la plupart des survivants décrivent un bon degré de satisfaction dans leur vie actuelle. dives a pu être acquise grâce aux vastes études menées sur des cohortes d'adultes ayant présenté un cancer pédiatrique. néanmoins, la mise en oeuvre du suivi à long terme de cette population comporte encore cer- taines inconnues. quels intervenants sont les mieux habilités à suivre ces patients? quels sont les souhaits des patients et de leurs médecins traitants? quels examens doit-on proposer et à quelle fréquence? À quel moment par rapport à la fin du traitement doit-on proposer le passage vers une consultation de suivi à long terme? après cancer pédiatrique est l'existence d'une collaboration étroite entre le médecin généraliste, l'oncologue pédiatre, les médecins spécialistes (oncologues adultes, internistes, radiologues, médecins nucléaristes, etc.) et le patient (ainsi que ses parents dans certains cas). Individuellement, chaque intervenant ne possède en effet qu'une partie des connaissances nécessaires à ce type de suivi et seule une vision multidisciplinaire peut aboutir à un suivi de qualité. ainsi, le médecin traitant joue un rôle essentiel en intégrant les recommandations de suivi au vécu de chaque cancer pédiatrique de type lymphome de hodgkin ou sarcome des tissus mous anthracyclines tumeur osseuse ou sarcome des tissus mous âge 5 ans lors du premier traitement (méningiomes) tissus mous, antécédents d'autres types de seconds cancers, histoire familiale de cancers lymphome de hodgkin, histoire familiale de cancer de la peau |