![]() lonnet, décrite en 1967, reste toujours d'actualité pour améliorer dans les premières heures de vie le mélange de sang oxygéné et non oxy- géné, par exemple dans la transposition des gros vaisseaux (1). Cette intervention se fait aujourd'hui le plus souvent au lit du malade (en réanimation ou parfois au bloc d'accouchement), sous contrôle écho- cardiographique. Chez le nouveau-né, la voie ombilicale, si celle-ci est encore perméable, permet une entrée facile dans l'oreillette gauche via le foramen ovale et est souvent favorisée. ment de choix et de première intention quel que soit l'âge du patient, la chirurgie étant réservée aux échecs du traitement par cathétérisme (2). De nos jours, l'efficacité de la technique dépasse 90% et les complica- tions sont rares. La raison majeure d'échec reste la présence de valves très dysplasiques, comme par exemple dans le syndrome de noonan (3) (Figure 1). Dans le suivi, il faut s'assurer de l'absence de fuite valvulaire significative, celle-ci pouvant avec le temps entraîner une surcharge volé- mique, délétère pour le ventricule droit. pour le cathétériseur. Les premières angioplasties au ballon (années 1980) s'avéraient souvent peu efficaces et porteuses de risques élevés (4). L'introduction des stents dans les années 1990, en réduisant la sur- dilatation traumatique au vaisseau et en permettant de mieux maintenir la perméabilité des vaisseaux, a nettement amélioré les résultats (5). Ces dernières années les matériaux utilisables se sont grandement di- versifiés, augmentant ainsi le spectre des lésions pouvant être traitées efficacement. Ceci sera abordé ultérieurement. est depuis toujours controversée en raison de la déchirure de la paroi aortique quasi obligatoire qu'elle engendre (6). Chez le nouveau-né et le nourrisson avec coarctation native, le traitement reste à ce jour quasi sous contrôle fluoroscopique, d'interventions dans les vaisseaux et dans le coeur via les cathéters introduits par voie vasculaire et en général non chirurgicale. Le matériel, les techniques et les résultats ont tous évolué de façon significative. Cela reste toutefois des gestes délicats qui doivent rester limités aux centres spécialisés en cardiopathies congénitales, par des spécialistes experts en la matière, en présence de chirurgiens cardiaques congénitaux, d'une unité de réanimation adaptée et d'anesthésistes expérimentés. Plus que jamais, l'aspect de complémentarité par rapport aux techniques et interventions chirurgicales est d'actualité. |