![]() postérieur. Chez l'enfant plus grand, une électrode est placée sous la clavicule droite, l'autre dans le creux axillaire gauche. Il faut choi- sir les électrodes les plus larges possibles, en évitant qu'elles ne se touchent. Il est en général utilisé en extra-hospitalier. Chez l'enfant, il est re- commandé au-delà de 8 ans, peut être utilisé entre 1 et 8 ans (idéale- ment en version pédiatrique), et n'est pas recommandé en deçà d'un an; son utilisation doit toujours être précédée d'une minute de RCp. Le défibrillateur manuel implique l'intervention d'un opérateur pour identifier le rythme et sélectionner l'énergie délivrée. Il présente l'avantage de permettre une analyse de l'ECG et une délivrance plus rapide du choc. l'adulte, généralement secondaires à un problème cardio-circulatoire ou métabolique sous-jacent. réguliers et une fréquence de 120 à 400bpm. Elle survient dans le cadre de troubles du rythme héréditaires, d'ischémie myocar- dique, de troubles ioniques, hypoxiques ou infectieux. Elle dégé- nère rapidement en fibrillation ventriculaire. pédiatriques (la fréquence de la FV augmente avec l'âge de l'en- fant). Elle résulte d'une hypoxie sévère, d'une ischémie myocar- dique, d'une maladie cardiaque, d'une hypothermie, d'un trouble électrolytique ou encore de toxicité médicamenteuse. nistrer le plus rapidement possible le choc électrique externe: tout délai compromet les chances de survie. La dose de défibrillation est de 4J/kg. La RCp doit être immédiatement reprise après le choc, quel que soit le rythme cardiaque. Une nouvelle évaluation rapide (moins de 5 se- condes) du rythme est réalisée après 2 min. de RCp. En cas de persis- tance d'un rythme à défibriller, un 2 les 2 min. tant que nécessaire. L'adrénaline [10µg/kg en intra-osseux (Io) ou intra-veineux (IV)] et l'amiodarone (5mg/kg Io/IV) sont adminis- trées après les 3 évaluer le rythme et administrer le choc (en chargeant à l'avance le défibrillateur, une seule interruption est nécessaire). Le patient n'est réévalué que s'il présente un rythme compatible avec la vie ou s'il pré- sente des signes de vie. diaques doit être évaluée, les causes réversibles (métaboliques, hypo- thermie, hypotension, hypoxie, tamponnade, pneumothorax sous ten- sion, intoxication, évènement thrombo-embolique) doivent être recher- chées et traitées. si, lors de la réévaluation du rythme, le tracé ECG montre un rythme différent d'une FV ou d'une tV, il n'y a plus d'indication de défibriller. Les compressions thoraciques et la ventilation artificielle sont poursuivies. La priorité devient alors l'administration d'adrénaline. chez l'enfant, rencontrés au stade terminal d'une insuffisance cardio- |