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Percentile
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Vol 18
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N°6
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2013
37
400
Junior
Nouveaux chiffres belges !
Source:
enquête Université de Gand (696 enfants de 2,5 à 6,5 ans)
et enquête UZ VUB Bruxelles (enfants de 6 à 36 mois) ­ 2013
· Apport journalier moyen de vit. D :
80ui
au lieu de 400ui
· Déficit en vitamine D:
84%
des enfants,
plus prononcé entre 2 et 3 ans
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État des lieux: les connaissances
théoriques
La mortalité à long terme
plusieurs publications ont montré que les adultes guéris d'un cancer
pédiatrique présentent un excès de mortalité par rapport à la popula-
tion tout-venant. Cet excès de risque absolu, toutes causes confondues,
par rapport à la population générale, est de 7 décès pour 1.000 per-
sonnes-année (2, 3) et persiste pendant les 30 premières années après
le diagnostic du cancer pédiatrique (4). Dans les premières années de
suivi, les principales causes de décès sont la récidive ou la progression
tumorale (4). Ensuite, après 25 à 30 ans de suivi, la majorité des décès
est liée à l'apparition de seconds cancers (2, 4). plusieurs facteurs de
risque de mortalité à long terme ont été mis en évidence. tout d'abord,
certains types de cancer pédiatrique tels que les tumeurs cérébrales,
les leucémies myéloblastiques aiguës et les sarcomes d'Ewing sont
liés à un taux plus élevé de mortalité à long terme. Le jeune âge au
diagnostic est également responsable d'un accroissement du risque de
décès tardif, de même que le sexe féminin, en raison d'une plus grande
fréquence de seconds cancers (en particulier de cancers du sein). Enfin,
certains traitements augmentent le risque via un accroissement du
taux de seconds cancers (radiothérapie, agents alkylants et épipodo-
phyllotoxines) ou suite à une toxicité cardiaque (irradiation cardiaque
et anthracyclines) (4).
Les seconds cancers
Une des complications les plus sévères après traitement d'un cancer pé-
diatrique est l'apparition d'un second cancer. par rapport à la population
générale du même âge, l'incidence des cancers est 6,4 fois plus élevée à
25 ans du diagnostic de cancer pédiatrique. L'incidence de second cancer
(à l'exclusion des cancers de la peau de type non-mélanome) est de 3,2%
à 25 ans du diagnostic de cancer pédiatrique et passe à 9,3% à 35 ans du
diagnostic. Il n'y a donc pas de phase plateau et l'incidence continue à
augmenter jusqu'à 35 ans du diagnostic (5). L'évolution au-delà de ce délai
n'est pas connue et fait actuellement l'objet d'études longitudinales. Les
seconds cancers les plus fréquents sont le cancer du sein (rapport standar-
disé d'incidence-sIR: 16,2), des os (sIR: 19,1) et de la thyroïde (sIR: 11,3).
L'incidence de second cancer est néanmoins variable au sein des diffé-
rents sous-groupes et dépend fortement de facteurs de risque liés à l'hôte
ou aux traitements. ainsi, le sexe féminin, le jeune âge au diagnostic, les
agents alkylants et la radiothérapie augmentent le risque. Le type de can-
cer pédiatrique joue également un rôle et les patients ayant présenté un
cancer pédiatrique de type lymphome hodgkinien ou sarcome des tissus
mous ont un risque plus élevé de développer un second cancer (6). Enfin,
un certain degré de prédisposition génétique semble également impliqué.
En effet, certains sous-groupes de cancers pédiatriques sont liés à un taux
plus élevé de seconds cancers. De plus, la fratrie et la descendance des
survivants de cancer pédiatrique ayant développé un second cancer ont
un risque plus élevé de présenter un cancer par rapport à la fratrie et la
descendance des survivants n'ayant pas développé de second cancer (5).
Le tableau 1 détaille les facteurs de risque liés à l'hôte et aux traite-
ments pour les principaux types de seconds cancers.
Les toxicités tardives
De nombreux adultes guéris d'un cancer pédiatrique sont confrontés
à une ou plusieurs toxicités tardives. ainsi, 70% des patients traités
entre 1970 et 1986 présentent à l'heure actuelle au moins une affec-
tion chronique. pour 40% d'entre eux, il s'agit d'une affection sévère
ou engageant le pronostic vital (7, 8). Malheureusement, l'incidence
et la sévérité de ces affections chroniques semblent augmenter au fil
du temps (7).
P1081
Vivre après un cancer pédiatrique:
les séquelles à long terme
Caroline Piette
suhopL, ChR Citadelle
Au cours des quarante dernières années, la survie à 5 ans des enfants atteints d'un
cancer s'est considérablement améliorée, passant de 39% en 1968-1977, à 79% en 1998-2005
(1). Actuellement, on estime qu'un adulte sur 640 dans la tranche d'âge de 20 à 39 ans est un
survivant d'un cancer pédiatrique, ce qui représente environ 4.300 personnes en Belgique.
Par conséquent, une population grandissante d'adultes guéris d'un cancer pédiatrique est
désormais à risque d'effets néfastes à long terme tels qu'une mortalité tardive, des seconds
cancers, des toxicités à long terme ou des problèmes psychosociaux.
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