![]() maladie pris en charge par une équipe complète, médicale et chirurgi- cale et les différentes étapes thérapeutiques viseront non seulement à être efficaces d'un point de vue strictement cardiologiques mais viseront également à être les meilleures pour l'avenir cardiologique et général de l'enfant, pour le confort physique et psychique de l'enfant et sa famille. L'évolution des techniques chirurgicales et percutanées et l'évolution de la collaboration entre chirurgiens et cathétériseurs ont abouti ces dernières années à des prises en charge hybrides, associant l'expertise des deux. prise en charge univentriculaire peut être proposée, comprenant clas- siquement au moins trois interventions chirurgicales. La première (in- tervention selon norwood), pratiquée rapidement après la naissance, connecte la voie aortique à l'artère pulmonaire et assure la perfusion des artères pulmonaires via un shunt de Blalock (tube de Goretex posé entre l'artère sous-clavière et les artères pulmonaires) ou de sano (tube posé entre le ventricule droit et les artères pulmonaires). Cette inter- vention comporte une mortalité et morbidité, y compris neurologique, importante. aujourd'hui, nous pouvons dans certaines circonstances, remplacer cette première étape par une intervention hybride où le cathétériseur pose un stent dans le canal artériel et le chirurgien un cerclage autour des deux artères pulmonaires pour limiter le débit dans les artères pulmonaires. Ceci ne nécessite donc pas de mise en place de circulation extra-corporelle et diminue donc nettement la lourdeur de ce premier temps chirurgical (27). d'accès pour le chirurgien. si l'enfant est petit (< 5kg) et la CIV mal tolérée, la fermeture percutanée est très risquée. L'approche hybride est aujourd'hui préférée: le chirurgien réalise la sternotomie. Ensuite, avec l'aide du cathétériseur et sous contrôle échocardiographique, la paroi du ventricule droit est ponctionnée et la prothèse introduite direc- tement à cheval sur la CIV. Ceci ne nécessite donc pas de circulation extracorporelle et diminue donc une fois de plus la lourdeur du geste (Figure 13) (28). coeur, peuvent également être utilisées lorsque les accès vasculaires sont inutilisables soit parce que trop petits par rapport au matériel devant être inséré, soit parce que thrombosés. néanmoins être associées à des complications plus ou moins lourdes. Une de ces complications est la thrombose des voies d'abord artérielles et veineuses comme les voies fémorales ou jugulaires. se pose alors le problème des accès lors des cathétérismes ultérieurs. La voie transhé- patique est assez couramment utilisée par nos confrères radiologues interventionnels chez les patients en insuffisance hépatique. Elle per- met un accès assez aisé à la veine cave. Cet abord s'avère très utile en cas de thrombose des veines fémorales et jugulaires. l'accès veineux est restreint soit par ses dimensions (enfant par retrouve toute sa place: le chirurgien réalise une mini-sternotomie ou thoracotomie qui permet un accès direct au coeur. graves, chez ces nouveau-nés et enfants souvent fragiles (29). Les prises en charge sont parfois très lourdes pour les patients, leur famille mais aussi la société. Les gestes percutanés se font toujours sous contrôle fluoroscopique et les rayons X ne sont pas moins toxiques qu'avant. Certes nous avons appris à mieux protéger le patient et nous-mêmes, mais nous devons garder à l'esprit que nos patients seront multi-irradiés et que leur qualité ou durée de vie en seront peut-être affectées. |