![]() place de sonde gastrique, stimulus douloureux). Les autres causes sont l'acidose, l'hypotension, l'hypothermie, l'hypertension intra-crânienne et certains médicaments (amiodarone, bêtabloquants, inhibiteurs calciques, dérivés morphiniques, tricycliques, benzodiazépines...). pement ventriculaire lent) (Figure 7). Il s'agit d'une dissociation com- plète entre les activités atriale et ventriculaire. Il peut être congénital (lupus maternel, cardiopathie complexe...) ou acquis (lésion transi- toire ou définitive du noeud aV post-opératoire). pensation circulatoire, quel que soit le diagnostic, consiste à amé- liorer l'oxygénation et la ventilation de l'enfant (ouverture des voies aériennes, évaluation du travail respiratoire, oxygène, ventilation arti- ficelle si nécessaire). Une bradycardie extrême sans signe de vie doit donc être traitée comme une aEsp. En cas de suspicion d'hypervagotonie, une dose d'atropine (0,02mg/ kg) peut être administrée, rapidement suivie d'adrénaline en l'ab- sence d'amélioration. nelle et familiale) doit être réalisée à la recherche d'une part de l'exis- tence d'une pathologie responsable de l'arythmie (trouble du rythme ou pathologie cardiaque pré-existante) et d'autre part d'éventuels facteurs favorisants. réalisés: complet, une glycémie; 1. section 6. paediatric life support. Resuscitation 2010;81:1364-88. française.ISBN978079157358. 2010 American heart Association guidelines for Cardiopulmonary Resuscitation and Emergency Cardiovascular Care. Circulation 2010;122:s876-908. urgences et soins intensifs pédiatriques, 2e édition: 419-53. Editions du Chu de sainte Justine, Elsevier masson 2007. isBn 9782896190843. tion cardiaque; récidive (normalisation de l'ionogramme, amélioration de l'hémodyna- mique, correction de l'hypoxie, arrêt de médicaments responsables d'un surdosage éventuel, correction d'une lésion cardiaque résiduelle...) et d'autre part à envisager un traitement de fond en collaboration avec un cardiologue pédiatre. révèlent d'autant plus stressants pour les pédiatres. La prise en charge initiale consiste à assurer une hémodynamique adéquate pour le patient en suivant les recommandations publiées par les experts (EpLs). Lorsqu'un trouble du rythme survient en cours d'hospitalisation, il convient d'éliminer et de traiter les causes iatrogènes éventuelles (médicaments, troubles ioniques, altérations hémodynamiques, hypoxie...). Le diagnostic précis du mécanisme de survenue des troubles du rythme se fait essentiellement sur la base de l'ECG lors de cette prise en charge initiale. L'enregistrement et l'impression de ce tracé sont donc cruciaux pour la prise en charge ultérieure. |