![]() reconnaître et de traiter la cause initiale. Ces rythmes sont: mettent plus d'assurer un débit cardiaque. Il s'agit de toutes les activités électriques autres que la FV et la tV, rencontrées chez un patient sans signe de vie. être reprise et une dose d'adrénaline (10µg/kg Io/IV) doit être adminis- trée le plus rapidement possible. La RCp est poursuivie pendant 2 min., à la suite de quoi une brève réévaluation du rythme et, en cas de rythme compatible avec la vie, une recherche des signes de vie, sont réalisés. En cas d'asystolie ou d'aEsp persistante, la RCp est reprise pendant 2 min., suivie d'une nouvelle réévaluation du rythme et éventuellement des signes de vie. Dans la négative, la RCp est reprise et une dose d'adrénaline est administrée. Des cycles de 2 min. sont réalisés, l'adré- naline est injectée toutes les 4 min. En cours de RCp, la qualité de la ventilation et des compressions car- diaques doit être évaluée en permanence; les causes réversibles doivent être recherchées et traitées. l'algorithme de prise en charge des rythmes à défibriller. un choc cardio-circulatoire rance du trouble du rythme doit être rapidement évaluée pour détermi- ner si l'arythmie est responsable d'un choc cardio-circulatoire, et dans l'affirmative, si ce choc est décompensé ou non (Figure 4). L'évaluation hémodynamique inclut l'appréciation de l'état de conscience, de la fréquence cardiaque, de la qualité des pouls périphé- riques, de la perfusion cutanée, de la recherche de signes de majora- tion de la précharge (hépatomégalie, crépitants pulmonaires, jugulaires rielle est tardive chez l'enfant et signe le choc circulatoire décompensé. La recherche d'un choc circulatoire va déterminer l'urgence ou non du traitement de l'arythmie. En l'absence de choc, l'enfant doit être réé- valué régulièrement pendant qu'un expert (cardiopédiatre, intensiviste pédiatrique) est appelé. trouble du rythme se fonde sur une analyse succincte de l'ECG. Les troubles du rythme les plus fréquents vont être identifiés sur la base de la fréquence cardiaque, de la durée des complexes qRs et de la présence ou non d'ondes p. est supérieure à 180bpm chez l'enfant de moins d'un an et à 160bpm chez l'enfant de plus d'un an; celui de bradycardie si la fréquence cardiaque est inférieure à 80bpm chez l'enfant de moins d'un an et à 60bpm chez l'enfant de plus d'un an. La durée maximale du qRs est de 0,080sec. en D2 précédant chaque qRs; la durée normale de l'espace pR est de 0,120 à 0,200 seconde (selon l'âge et la fréquence cardiaque). L'algorithme proposé dans cet article concerne les troubles du rythme les plus fréquents en phase aiguë. Les troubles du rythme plus com- plexes et plus rares nécessitent la collaboration d'un cardiopédiatre. précédés d'ondes p dont l'axe est normal (positif en D2). C'est une adaptation «physiologique» à une augmentation des besoins métabo- liques (en cas de fièvre, de douleur, d'anxiété, d'hypovolémie, d'anémie, de choc...). Elles sont d'apparition progressive, n'excèdent habituel- lement pas 200-220bpm et présentent une variabilité dans le temps. L'unique traitement est celui de la cause, les anti-arythmiques et autres manoeuvres ne sont jamais indiqués. |