![]() envisagée dans les premiers mois de vie en cas de contre-indication absolue à la chirurgie, par exemple en cas de défaillance ventriculaire gauche sévère, sachant toutefois que la récidive de coarctation sera probable, mais que celle-ci pourra alors être traité chirurgicalement en dehors de la phase critique. La disponibilité, depuis peu, de petits stents pouvant être dilatés ultérieurement jusqu'à de larges diamètres, permet aussi dans ces conditions critiques de traiter la lésion de façon plus efficace que par ballon simple (7). Lorsque la coarctation est diagnosti- quée après la 1 pendant, certains centres préfèrent la correction chirurgicale dans cette tranche d'âge. Chez le grand enfant et l'adulte, le traitement par cathé- térisme est par contre beaucoup plus accepté. La simple angioplastie au ballon est toutefois devenue exceptionnelle et a cédé la place à la mise en place quasi «systématique» de stents (8). Les stents permettent de dilater l'aorte plus efficacement et en réduisant le risque d'anévrisme et de rupture de la paroi aortique. Ces stents peuvent être redilatés ultérieurement s'ils n'ont pu être dilatés à taille optimale «adulte» lors de l'implantation initiale. Lorsque la lésion est très serrée ou l'aorte calcifiée, les stents couverts (Figure 2) sont préférés par la plupart des cathétériseurs, car ils permettent de couvrir des déchirures de la paroi et limiter ainsi le risque de complications vitales comme la dissection aortique (9) (Figure 3). traitées par angioplastie percutanée. Chez le jeune enfant, le simple bal- lon sera souvent suffisant et préféré. Chez le plus grand enfant et l'adulte, la dilatation par stent non couvert ou couvert sera souvent le traitement de choix (10). très controversée, en raison de la déchirure potentielle de la valve res- ponsable de fuite valvulaire, parfois mal toléré et difficilement réparable chirurgicalement (11). Chez le nouveau-né ou jeune nourrisson avec sté- nose sévère ou critique, beaucoup d'équipes maintiennent toutefois la valvuloplastie au ballon comme traitement de première ligne, en raison des bons résultats lorsque cette dilatation est faite prudemment et en raison de son caractère moins invasif (12). Chez le plus grand enfant, la supériorité par rapport à la chirurgie, en termes de fonction valvulaire et de risque de réintervention n'est pas démontré (13). Cependant, une meil- leure sélection des patients basée sur la morphologie de la valve, asso- ciée à plusieurs améliorations techniques font que ce traitement reste proposé en première intention par beaucoup d'équipes, en cas de sténose valvulaire aortique sans insuffisance (14). |