![]() CONJONCTIF le syndrome d'Ehlers-Danlos (SED), constituent la majeure partie de nos pré- lèvements. Les motifs de biopsie sont va- riables, allant d'une anomalie de la cica- trisation aux ruptures artérielles et aux accidents vasculaires cérébraux. niques hétérogènes, dont les principaux signes sont l'hyperextensiblité cutanée, l'hypermobilité articulaire, et la fragilité tissulaire se traduisant par des héma- tomes fréquents et des cicatrices dys- trophiques. Dans la majorité des cas, les anomalies moléculaires restent encore inconnues. En dehors du SED dermato- sparactique (4), les modifications ultra- structurales ont une grande sensibilité, mais une faible spécificité dans le diag- nostic, car chaque élément peut être retrouvé dans d'autres pathologies du tissu conjonctif. dant caractéristique dans les différents cas de SED: il permet de confirmer le diagnostic et de classer les différents types (5). Dans le SED, outre les fibrilles de collagène en forme de fleur (Figure 3), qui sont souvent rares, des anomalies d'orientation des fibrilles sont égale- ment observées (6). La morphométrie des fibrilles en forme de fleur permet de pister l'anomalie génétique sous-jacente (4, 7). Bien que le SED soit classé dans les des fibres élastiques sont communément présentes (8). tif a permis de détecter une origine à certaines ruptures, dissections ou ané- vrysmes des vaisseaux, comme le SED de type vasculaire ou de type classique, le syndrome de dissection spontanée des artères cervico-cérébrales (9-12) ou le syndrome de Marfan. Il en est de |