![]() pigmentaire, hémidysplasie congéni- tale avec érythrodermie ichthyosiforme et anomalies des membres (syndrome CHILD), léiomyomatose cutanée, mala- die segmentaire de Darier, maladie seg- mentaire de Hailey-Hailey, lichen plan linéaire, lichen scléreux linéaire, sclé- rodermie linéaire, lichen strié et poro- kératose linéaire. Ces pathologies ont été classées selon la ligne cellulaire tou- chée en premier lieu. Afin d'augmenter le nombre de lésions de contrôle, des pho- tos supplémentaires issues de la littéra- ture médicale et disponibles librement sur Internet ont été collectées. Seules les lésions au schéma de diffusion unila- téral ou plus ou moins segmentaires, en bandes ou linéaires ont été incluses. contrôle ont été utilisées pour évaluer le schéma ainsi que les points communs potentiels avec les lésions vitiligineuses segmentaires au niveau du schéma de diffusion. Toutes les lésions vitiligineuses segmentaires ont été reportées à l'encre rouge sur le dessin standardisé d'un corps ou d'un visage (avec l'autorisation de Happle) (9, 10) sur papier transparent. Elles ont été placées à côté des photos d'origine pour comparer les schémas de diffusion, et ce afin de travailler de façon plus standardisée et objective. Avant d'analyser les données, une distinction a tout d'abord été opérée entre les dif- férentes localisations corporelles. En outre, une sous-évaluation a été effec- tuée entre les lésions du vitiligo segmen- taire sans et avec halo naevus ou naevus congénital associé. toutes les lésions de contrôle ont été évaluées sous 4 aspects différents: (1) forme, (2) orientation, (3) délimitation et (4) localisation exacte. Ensuite, les lé- sions ont été classées selon un système de notation de 0 à 4 (0: aucune ressem- blance; 1: légère ressemblance avec envi- ron 1 élément positif; 2: ressemblance moyenne avec environ 2 éléments posi- tifs; 3: bonne ressemblance avec environ 3 éléments positifs; 4: excellente ressem- blance avec tous les éléments positifs), qui reflète le degré de similitude avec une ou plusieurs lésions vitiligineuses tuée par 3 chercheurs. En cas de désac- cord entre les 3 chercheurs, les lésions ont été réévaluées. Si le doute persistait, les lésions ont été considérées comme «inclassables» et exclues de l'analyse. localisées en divers endroits du corps chez 181 patients atteints de vitiligo seg- mentaire ont été incluses. Le tableau 1 reprend les principales données cliniques. La majorité (69,2%) des lésions vitiligi- neuses segmentaires étaient présentes dans la région de la tête et du cou. 26 patients sur 179 présentaient des halo naevus, tandis que 16,4% avaient des naevus congénitaux. incluses dans l'évaluation. Les détails relatifs au type, au nombre et à l'empla- cement de toutes les lésions de contrôle sont résumés dans le tableau 2. Le plus grand nombre de photos concerne les malformations capillaires (n = 146), le zona (n = 75) et l'hypomélanose nae- voïde (n = 71). CONTRÔLE AVEC LES LÉSIONS VITILI- GINEUSES SEGMENTAIRES catégorisées comme de grade 0. 32,5% présentaient un degré de ressemblance moyen (grades 1-2). Une ressemblance importante ou totale n'a été consta- tée que chez une minorité des patients atteints de vitiligo segmentaire (4,4%: grades 3-4), tandis qu'une ressemblance complète (grade 4) n'a été observée que dans 5 cas (0,7%). un degré de similitude supérieur pour la lentiginose segmentaire (P < 0,001) par rapport au naevus épidermique verru- queux (P = NS). En comparaison avec les autres pathologies cutanées, des ressemblances significativement moins marquées ont été rapportées pour le NEVIL (P = 0,025), le naevus de Bec- ker (P = 0,001), l'hypomélanose d'Ito (P = 0,049) et l'incontinence pigmentaire (P = 0,014). (grades 2-4) a été identifiée chez 104 patients (14,8%). Les lésions au visage, dans le cou et sur le tronc présen- taient les plus grandes similitudes, moins fréquentes au niveau des membres 2-4 a été observée le plus souvent dans les cas de lentiginose segmentaire (74%, P < 0,001), naevus sébacé (29%, P = NS), neurofibromatose de type 1 (23%, P = NS), zona (21%; P = NS) et naevus épidermique verruqueux (20%, P = NS) (Figure 1). Une similitude ma- nifeste (grades 3-4) était la plus cou- rante chez les patients atteints de len- tiginose segmentaire (37%, P < 0,001), naevus épidermique verruqueux (12%, P = 0,008), lichen plan segmentaire (11%, P = NS) et neurofibromatose segmentaire de type 1 (9%, P = NS) (Figure 2). de ressemblance suivant les 6 groupes d'origine cellulaire distincts, le sous- groupe de mélanocytes était associé de façon significative à une plus haute fré- quence de similitude de grades 3-4 (P = 0,031). Une analogie complète (n = 5) n'a été observée que dans cette catégo- rie (P = 0,004). Sur ces 5 cas, 2 concer- naient une lentiginose segmentaire, 1 une hypermélanose maculaire, 1 une neurofibromatose segmentaire de type I (taches «café au lait») et 1 cas d'hypo- mélanose naevoïde. segmentaire a surtout été observé au ni- veau du visage (13/28) ou de la partie su- périeure du tronc (12/26), tandis qu'une plus grande variation a été constatée sur les membres et sur la partie inférieure du tronc. Plus en détail, le schéma était davantage présent sur la zone du sourcil (V incliné, Figure 3) et sur la ligne médiane de la partie supérieure ventrale du tronc (en V, Figure 4). Les patients atteints d'un vitiligo segmentaire, avec ou sans naevus congénital ou halo naevus, présentaient un pourcentage d'analogie comparable avec les autres pathologies cutanées. de diffusion du vitiligo segmentaire, dont l'origine est toujours sujette à débat. |