![]() tion ophtalmologique la plus fréquente est une meibomite, caractérisée par des chalazions et une hyperémie oculaire (5). Une fois le diagnostic posé, il est essen- tiel de procéder à un examen ophtalmo- logique afin d'éviter des dégradations irréversibles de la cornée (6). ultraviolets, les différences de tempéra- ture et les acariens Demodex folliculo- rum jouent un rôle (indirect) important. Le traitement est constitué de prépa- rations anti-inflammatoires locales ou systémiques. Une préparation topique à base de métronidazole est efficace pour une atteinte cutanée modérée (5). En cas d'atteinte oculaire sérieuse ou d'atteinte mixte de la peau et des yeux, une thé- rapie systémique à base de tétracyclines systémiques (> 12 ans) ou de macrolides systémiques/métronidazole systémique (20mg/kg/j) est indiquée (5). Afin d'évi- ter les effets neurologiques toxiques du métronidazole, il est recommandé de re- courir à des traitements intermittents de courte durée (6). Une thérapie par laser à colorant pulsé («Pulsed dye laser») peut être appliquée afin de traiter les télan- giectasies ou l'érythème sous-jacent, même si cette pratique est rare chez les jeunes enfants. pathique érythémateux chronique indolore sur le visage, présentant des signes mini- maux d'inflammation (7) (Figure 2). Cette affection touche essentiellement les enfants âgés de 8 mois à 13 ans. Les antibiotiques oraux ou locaux sont géné- ralement inefficaces (7). Une résolution spontanée intervient après 1 à 2 ans. Une approche attentiste est donc justi- fiée. Un traitement à base de métroni- dazole systémique s'avère parfois effi- cace (7). Cette affection est considérée comme un processus granulomateux autour d'un vestige embryonnaire ou comme un sous-type de rosacée granu- lomateuse (7). le symptôme le plus caractéristique est la rougeur persistante des joues. Contraire- congestive, celle-ci n'est pas passagère ni dépendante de situations stressantes ou embarrassantes. Les joues peuvent par ailleurs être un peu rêches au toucher en raison d'une hyperkératose folliculaire. L'érythème peut être confondu avec de la rosacée. à la lumière du soleil, il faut exclure des réactions de photosensibilité. Une lucite polymorphe éruption qui semble être déclenchée par la lumière du soleil, il importe d'exclure également un lupus, surtout en cas de symptômes systémiques tels que de la fièvre ou de l'arthralgie. En cas d'antécédents d'activités exté- rieures, la dermatose peut avoir été dé- pensons notamment à des infections parasitaires telles que la leishmaniose ou la maladie de Lyme. Dans les zones géographiques où la prévalence de la leishmaniose est fort élevée, un examen cytologique et/ou histopathologique s'impose (6). il convient également d'envisager une allergie de contact. Les caractéristiques cliniques d'une dermatite de contact al- lergique sont les mêmes chez les enfants et les adultes. Une anamnèse détaillée (facteurs environnementaux) et la topo- graphie des lésions sont déterminantes pour le diagnostic. En cas de dermatite de contact allergique au niveau du vi- sage, nous pensons aux principaux aller- gènes suivants: ingrédients de produits pharmaceutiques topiques, cosmétiques, composants de parfum, plantes, nickel ou chrome (8). provoquées par des personnes avec les- quelles le sujet a des contacts. On parle alors de dermatite de contact par procu- ration («connubial contact dermatitis»): par exemple, le rouge à lèvres de la mère qui provoque de l'eczéma sur la joue de l'enfant. En cas de légions périorbitales, il est préférable d'envisager l'utilisation de préparations ophtalmologiques (8). Les atteintes au niveau de la zone péri- orale sont parfois dues à des tétines (en raison des additifs du caoutchouc) (8). La dermatose peut alors s'étendre via une réaction à distance. Le diagnos- tic est posé à l'aide de tests épicutanés. Il convient également d'envisager une pathologie infectieuse (bactérienne, |