![]() noblot. Le groupe de Jonkman (Groningue, Pays-Bas) ayant récemment prouvé la sen- sibilité acceptable de l'ELISA envoplakine, nous proposons également ce test dans notre laboratoire (5). phigus à IgA, à savoir la dermatose matose neutrophilique intra-épider- mique à IgA. Dans le cas de la dermatose pustuleuse sous-cornée à IgA, l'histopa- thologie montre des pustules sous-cor- nées avec infiltration de neutrophiles dans le derme et l'épiderme. La derma- tose neutrophilique intra-épidermique à IgA est associée au développement de pustules sur l'ensemble de l'épiderme. Des cellules acantholytiques sont mises en évidence de manière sporadique. L'IFD et l'IFI détectent la présence d'IgA dans le schéma intercellulaire. L'IFI donne gé- néralement des titres faibles. Pour un ta- bleau identique, en l'absence de dépôts immuns, il est question de pustulose sous-cornée de Sneddon-Wilson. phigus à IgA sont conformationnels, l'im- munoblot produit souvent un résultat négatif. Des ELISA dsg1 et dsg3 ont été créées pour la détection des anticorps IgA par Hashimoto et al. (6), mais ont montré peu de réactivité. tion inflammatoire, avec présence de lymphocytes et de granulocytes éosi- nophiles et formation de bulles sous- épidermiques, impliquant une atteinte de la lamina densa au niveau du plan- cher des bulles. Il existe également une forme pauvre en cellules et une forme urticarienne de la pemphigoïde bulleuse. Dans pratiquement tous les cas actifs de pemphigoïde bulleuse, l'IFD met en évidence une fixation linéaire d'IgG et de C3 le long de la zone de la membrane basale dans la peau périlésionnelle et la peau saine. La technique de clivage par le NaCl permet d'augmenter la détec- tion des IgG et du C3. Des IgM et des IgA sont également identifiées dans une sur trois. Cette disposition linéaire des IgG et du C3 se retrouve également dans l'épidermolyse bulleuse acquise, la pemphigoïde des muqueuses, la pem- phigoïde gestationnelle et le lupus sys- témique bulleux. Ces 3 dernières formes peuvent être différenciées sur la base des résultats cliniques et histopatholo- giques. peau par 1M NaCl permet de distinguer la pemphigoïde bulleuse de l'épider- molyse bulleuse acquise. Dans la pem- phigoïde bulleuse, les IgG et le complé- ment C3 se localisent au toit du clivage. Dans l'épidermolyse bulleuse acquise, en revanche, les immunoréactants sont toujours situés au niveau du plancher. La technique d'IFI standard identifie des anticorps IgG circulants chez 70% des patients, mais cette proportion peut être portée à 95% grâce à l'utilisation de peau clivée comme substrat. Les anti- corps appartiennent principalement aux sous-classes IgG1 et IgG4. La rémission s'accompagne habituellement d'une perte de ces anticorps, mais les fluctua- tions du titre ne sont pas corrélées avec l'activité de la maladie. de la BP180 contient plusieurs antigènes importants reconnus par le sérum de patients atteints de PB (6). Sur la base de l'utilisation de la protéine NC16a re- combinante comme cible antigénique, une ELISA très spécifique et sensible a été développée et est aujourd'hui dis- ponible sur le marché. Il a été démontré que les valeurs indicielles ELISA étaient corrélées à la gravité de la maladie (8). Un kit ELISA BP230 est disponible depuis peu. Bien que le BP180 soit considéré comme le principal antigène dans la pemphigoïde bulleuse, certains patients atteints de cette maladie ne L'anti-BP230, qui serait lui aussi très spécifique de la pemphigoïde bulleuse, pourrait donc être utilisé comme mar- queur sérologique. histologiquement différenciable de la pemphigoïde bulleuse. Il s'agit simple- ment d'une pemphigoïde bulleuse sur- venant pendant la grossesse. L'IFD de la peau périlésionnelle et de la peau nor- male montre des dépôts linéaires de C3 le long de la zone de la membrane basale. Des IgG sont également présentes dans 30 à 50% des cas. L'IFI de routine ne per- met de détecter des anticorps que dans 25% des cas. La fixation sur peau clivée se fait exclusivement au toit de la zone de clivage. le sérum de la plupart des patientes atteintes de pemphigoïde gestationnelle réagit avec la protéine NC16a (6). Le kit commercial ELISA BP180 peut être uti- lisé pour la détection des anticorps anti- BP180. muqueuse montrent une bulle sous-épi- dermique, sur un infiltrat mixte de lym- phocytes, plasmocytes et neutrophiles, éosinophiles et neutrophiles. La plupart des études font état d'un nombre supé- rieur de neutrophiles et d'un nombre infé- rieur d'éosinophiles dans les lésions de la pemphigoïde des muqueuses, par rapport aux lésions de la pemphigoïde bulleuse. lésionnelle montre des dépôts linéaires d'immunoglobulines et de complément C3 au niveau de la zone de la membrane basale. On détecte le plus souvent des IgG et du complément C3, moins sou- vent des IgA, des IgM et/ou de la fibrine. Des anticorps circulants sont détectés chez environ 20% des patients et appar- tiennent à la classe des IgG. L'utilisation de peau clivée comme substrat permet de porter la sensibilité à 80%. Chez une minorité de patients, on trouve des anti- corps IgA, généralement à un titre faible. La majorité des anticorps de la PM se fixent au toit de la zone de clivage. Chez |