![]() que le système MelaFind d'autres lésions hautement suspectes comme les naevi dysplasiques. La spéci- ficité de MelaFind tologues (1). La sensibilité des lecteurs dermatologues avait été calculée à 78% lors d'une étude associée. des lésions pigmentaires sont le syn- drome du naevus atypique ainsi que les patients avec un grand nombre de naevi ou bien des antécédents propres ou fa- miliaux de mélanome. Etant donné que chez ces patients un mélanome évolue plutôt sur une peau saine que sur un naevus préexistant, un autre principe de suivi comme la cartographie dermique est indiqué. A l'aide d'un système com- binant un appareil photo numérique et un logiciel informatique pour la compa- raison des images des consultations sub- séquentes, de nouvelles lésions peuvent être détectées et d'éventuels change- ments des lésions préexistantes peuvent être mis en évidence. comme l'ultrason à haute résolution et la microscopie confocale laser peuvent également contribuer à l'augmentation de la précision diagnostique du derma- tologue. Mais ces techniques demandent beaucoup d'entrainement pour obtenir une bonne spécificité et sensibilité. En outre, ces systèmes requièrent un bud- get considérable et ne sont que rarement disponibles en cabinet privé. rence optique (OCT) est plus adaptée pour l'examen des lésions non méla- nocytaires et permet de mettre en évidence les structures typiques des cancers cutanés non mélanocytaires, facilitant la décision d'exciser une lésion suspecte. MÉLANOME NE SOIT PAS RECONNU PAR LE SYSTÈME MELAFIND 98,3% et la littérature a rapporté des cas où le système MelaFind analyse pathologique, une observation qui suscite naturellement des doutes par rapport à l'utilité de ce système (7, 8). Mais ceci démontre aussi que l'emploi de ce système doit strictement rester limité aux dermatologues expérimentés. La décision en faveur d'une exérèse d'un naevus doit se fonder sur l'ensemble des critères cliniques suspects, y compris l'information concernant un éventuel changement, grandissement ou l'aspect différent des autres naevi chez le même patient. LE DERMATOLOGUE? dermatologue, mais justement pour lui donner un outil supplémentaire afin d'augmenter sa précision diagnostique. De plus, cet appareil n'est pas capable d'effectuer un examen complet de tous les naevi d'un patient, mais demande une présélection des lésions clinique- ment suspectes pour lesquelles plus d'informations sur leur organisation MelaFind peu expérimenté en examen des naevi doit même être redouté. Il pourrait avoir tique comme il a été démontré p.ex. pour l'emploi du dermatoscope lors du dépistage du mélanome. Le médecin novice en dermatoscopie va souvent ré- viser sa bonne décision clinique faite sur la base d'un examen à l'oeil nu quand il emploie le dermatoscope par après. EXAMINÉ PAR LA TECHNIQUE DE MELAFIND aider à éviter des exérèses inutiles chez ces patients. Elle est p.ex. utile chez un patient atteint du syndrome du naevus atypique chez qui des photos de com- paraison ne sont pas disponibles. Le système MelaFind tissulaire au sein d'un naevus quand l'image dermoscopique n'est pas claire. Nous avons tous vécu la situation où un patient refuse l'excision d'un naevus que nous trouvons suspect. La mise en évidence d'un haut score de désorga- nisation de ce naevus par le système MelaFind de la nécessité de l'intervention. Ici joue la psychologie de l'homme moderne qui a une confiance irrévocable dans «la machine». MELAFIND mais une première machine a été placée très récemment aux cabinets Cliderm à Bruxelles, avec le soutien de l'EIDPR (Eu- ropean Institute for Dermatology Practice and Research). MELAFIND environ 100 unités. Environ 40 unités existent en Allemagne. Une machine a été installée en Suisse et une en Belgique. |