![]() tuellement proposés à l'UZ Gent: desmo- gléine 1 (dsg1) et desmogléine 3 (dsg3) (pour le pemphigus), BP180, BP230 (pour la pemphigoïde), collagène VII (pour l'épidermolyse bulleuse acquise), transglutaminase épidermique (pour la dermatite herpétiforme) et envoplakine (pour le pemphigus paranéoplasique). Le demandeur doit fournir une quantité suffisante d'informations cliniques sur la maladie à diagnostiquer et, idéalement, indiquer lui-même les tests à pratiquer. OU IMMUNOTRANSFERT n'est pas une méthode quantitative. Il permet de détecter des antigènes spé- cifiques cibles des anticorps circulants (Figure 2) (1). Le principe repose sur: - la séparation des protéines cutanées laire au moyen de SDS (= dodécyl- sulfate de sodium) sur gel de polya- crylamide; nitrocellulose; anticorps du patient (la liaison détectée au moyen d'un anticorps secondaire). préparés au départ de peau ou de cel- lules cutanées en culture pour servir de source d'antigènes. Le western blot est une technique qui réservée à des fins de recherche. NOSTIC DES DERMATOSES BULLEUSES AUTO-IMMUNES vulgaire ou profond de routine montre un clivage sous-corné. Dans le pemphigus vulgaire, ou profond, le clivage est suprabasal. Cette différence s'explique par le fait que la dsg3 est loca- lisée plus profondément dans l'épiderme permet pas de distinguer le pemphigus foliacé du pemphigus vulgaire. L'IFD ré- vèle des anticorps intercellulaires chez la quasi-totalité des patients atteints de pemphigus actif. Bien que les anticorps appartiennent le plus souvent à la classe des IgG, des anticorps IgM et/ou IgA peuvent être identifiés. Le complément C3 est présent dans 50% des cas. L'IFI sur oesophage de singe montre un schéma intercellulaire qui ne diffère pas de celui du pemphigus vulgaire. Lorsqu'en plus du schéma intercellulaire, on observe égale- ment des dépôts immuns granuleux dans le derme papillaire («bande lupique»), il faut envisager un pemphigus érythé- mateux. apporte une solution pour le diagnostic différentiel entre la forme foliacée et la forme vulgaire (2). En cas de pemphigus foliacé, le sérum est positif pour la dsg1 et négatif pour la dsg3. Le diagnostic de la forme vulgaire peut être posé lorsque le sérum est positif pour la dsg3, quelle que soit la réactivité pour la dsg1. Plu- sieurs études montrent que ces tests ELI- SA sont très sensibles et spécifiques pour le diagnostic de ces formes de pemphi- que l'ELISA anti-dsg1 pouvait être utili- sée pour le suivi des patients atteints de pemphigus et permettait de prédire les rechutes de la maladie. La prudence est toutefois de rigueur et les titres d'anti- corps sériels ne peuvent être considérés comme des indicateurs absolus de l'acti- vité de la maladie (3). veau une acantholyse suprabasale et la formation de crevasses avec présence de kératinocytes nécrotiques épars. L'IFD révèle le schéma intercellulaire des IgG. Des dépôts d'IgG et de complément C3 peuvent parfois être observés dans la des anticorps circulants dirigés contre l'épithélium oesophagien. Les anticorps circulants anti-substance intercellulaire de classe IgG sont presque toujours pré- sents à des titres élevés et avec une large spécificité. Ce n'est pas le cas dans les sé- rums de pemphigus vulgaire, où la liaison ne concerne que l'épithélium stratifié kératinisé. L'identification des antigènes par immuno- blot permet d'établir le diagnostic avec cer- titude. Presque tous les sérums de pemphi- gus paranéoplasique reconnaissent plusieurs antigènes: desmoplakine I (250kDa), BP230, (230kDa), périplakine (190kDa), envoplakine (210kDa). L'ELISA dsg3 permet également d'obtenir une positivité. Hashimoto et al. (4) ont montré que sur la base de l'utilisation d'extraits épidermiques, tous les patients atteints de PPN présentaient une réactivité |