![]() née eczémateuse chronique et récidivante, caractérisée par un prurit et une inflammation. Elle est due à une conjonction d'éléments: d'une part, une constitution génétique particulière qui contribue au développement anormal de la barrière cutanée et, d'autre part, des fac- teurs environnementaux, parmi lesquels des stimuli aspécifiques comme le climat, le stress et la transpiration, qui exercent une influence néfaste, et des stimuli spécifiques comme les allergènes, qui favorisent l'inflammation (1). souvent comme une «dermatite de la région tête et cou», avec un eczéma érythémateux, squameux et prurigineux au niveau du visage et de la nuque qui a souvent des conséquences majeures sur le plan esthétique et fonctionnel (2). atopique est suivie depuis déjà plusieurs années pour une «dermatite de la région tête et cou» te- nace, qui récidive systématiquement lors de l'arrêt progressif du traitement par corticoïdes locaux. On remarque ici l'atteinte très caractéristique des paupières, des lèvres, de la gorge et de la nuque. Les tests épicutanés effectués n'ont révélé aucun élément qui pourrait indiquer une allergie de contact sous-jacente. Des prick-tests ont confirmé la constitution atopique, avec une sensibilisation IgE-dépendante aux acariens, aux chats et aux chiens, aux pollens de bouleau et de graminées, ainsi qu'au latex, avec lequel tout contact est évité. lichénifié au niveau de la gorge, de la nuque et des paupières, avec signe de Dennie-Morgan (Figures 1 et 2). Pour cette patiente, nous avons opté pour un traitement d'attaque avec des corticoïdes locaux (crème à base de furoate de mométasone) pendant une semaine, suivi d'un traitement d'entretien proactif consistant en l'application topique 2 fois par semaine de crème Elidel constate une nette diminution de la fréquence et de la sévérité des poussées d'eczéma. Dans la pratique, la patiente utilise Elidel lisation dans le temps. La patiente applique la crème en fonction de l'activité de la maladie. standard pour les poussées d'eczéma atopique consiste en l'application topique de corticosté- roïdes ou d'immunomodulateurs (1). En cas de poussée sévère, qui nécessite l'utilisation d'une préparation topique puissante, il est conseillé de commencer par réduire l'inflammation au moyen de corticostéroïdes topiques suffisam- ment puissants, puis de passer à des immuno- modulateurs topiques sur les parties du corps où l'eczéma récidive systématiquement (1). Ces dernières années, le concept du traitement proactif a gagné en attention. Celui-ci consiste à de la peau où l'eczéma récidive fréquemment (à quelques semaines d'intervalle ou plus rapide- ment) au moyen d'une faible dose d'anti- inflammatoires, en combinaison avec l'application quotidienne d'émollients sur tout le corps (3, 4). Dans la pratique, après disparition de l'eczéma visible, ce traitement est généralement poursuivi à une fréquence de deux fois par semaine. nomodulateurs topiques, tels que la crème Elidel et, d'autre part, sur les effets secondaires poten- tiels des corticoïdes topiques et la localisation des lésions eczémateuses. Plusieurs études ont démontré l'innocuité et l'efficacité (réduction du nombre de poussées et amélioration de la qualité de vie) du traitement intermittent par application bihebdomadaire ou trihebdomadaire d'Elidel une bonne capacité d'absorption percutanée, permettant une efficacité optimale des immuno- modulateurs topiques (1). de méthodes de traitement alternatives pour la dermatite atopique, dans la mesure où l'appli- cation fréquente de corticostéroïdes topiques est associée à long terme à l'apparition d'une atrophie cutanée, de télangiectasies et de poussées de rosacée, ainsi qu'au développe- ment d'une cataracte et d'un glaucome en cas d'application sur les paupières (7). 1. Saeki H, et al. J Dermatol 2009;36(10):563-77. 2. Sandstrom Falk MH, et al. Acta Dermatovenereol 2006;86(2):135-9. 3. Darsow U, et al. World Allergy Organization journal 2013;6(1):6. 4. Wollenberg A, Bieber T. Allergy 2009;64(2):276-8. 5. Thaçi D, et al. Br J Dermatol 2008;159(6):1348-56. 6. Breneman D, et al. J Am Ac Dermatol 2008;58(6):990-9. 7. Li J, et al. Drug Safety 2008;31(2):127-41. |