![]() gène, le contenu de mélanine et l'orga- nisation des structures vasculaires (1, 2). Le système repose sur une technique de prise et d'analyse d'images digitales reconstituées en 10 bandes spectrales entre 430nm (bleu) et 950nm (presque infrarouge) d'une lésion mélanocytaire. Cette technique fournit des données sur le tissu jusqu'à une profondeur de 2,5mm (Figure 1). Selon un algorithme mathématique validé sur la base d'un histologiquement confirmées, le système qualifie chaque lésion soit de «désor- ganisation légère», soit de «désorga- nisation importante» (Figure 2). Des lésions hautement suspectes comme le mélanome, les naevi dysplasiques, les proliférations mélanocytaires atypiques et l'hyperplasie atypique mélanocytaire se laissent ainsi aisément distinguer des autres lésions peu suspectes. DU SYSTÈME MELAFIND COMPARÉ À D'AUTRES SYSTÈMES D'IMAGERIE DERMATOLOGIQUE COMME LA DERMATOSCOPIE DIGITALE, LA MICROSCOPIE CONFOCALE AU LASER (CLM) ET LA TOMOGRAPHIE À COHÉRENCE OPTIQUE (OCT)? techniques mais comme outil complé- mentaire pour le diagnostic précoce du mélanome. Il sera employé par un der- matologue expérimenté, pas comme une technique de dépistage mais pour confirmer la suspicion clinique du clini- atypique (p.ex. selon les critères ABCD ou selon le signe du «petit vilain canard») et quand il doit prendre la décision entre l'exciser ou la contrôler dans le temps. mentaire, le dermatologue utilise la dermatoscopie, une technique de micro- scopie par épiluminescence qui permet de visualiser des traits suspects d'une lésion mélanocytaire comme p.ex. un voile laiteux ou des formations vascu- laires pathologiques. Ces dermatoscopes peuvent être connectés à une caméra digitale qui permet l'enregistrement des images pour la détection d'éventuels changements lors du suivi. Mais il y a des limites à la précision de la détection des mélanomes par dermatoscopie, même pour les dermatologues expérimentés. De multiples études démontrent que la sensibilité des dermatologues n'est pas supérieure à 70-80% (3-6). rables à une mini-RMN. Il capte et enre- gistre de manière non invasive une suite d'images des couches différentes d'une lésion mélanocytaire en coupes horizon- |