![]() densa, tandis que le schéma de den- telure en N est associé à la fixation au-dessus de la sublamina densa. Une réaction auto-immune contre le colla- gène de type VII peut également être identifiée dans le lupus érythémateux systémique aigu. L'IFD révèle, en plus des dépôts d'IgG linéaires/dentelés, des dépôts granuleux d'IgA ou IgM («bande lupique»). Un kit ELISA colla- gène VII est disponible sur le marché (10, 11). logique de la dermatite herpétiforme est une accumulation discontinue de granulocytes neutrophiles, haut dans les papilles dermiques. La convergence de ces micro-abcès entraîne la for- mation de vésicules au niveau de la jonction dermo-épidermique (dans la lamina lucida de la membrane basale). On relève souvent un infiltrat inflam- matoire périvasculaire lymphocytaire. Cette histopathologie est caractéris- tique de la dermatite herpétiforme, mais n'est pas présente (loin s'en faut) chez tous les patients et n'est pas suf- fisamment spécifique pour qu'un diag- nostic puisse être établi sur cette seule base. Des sections sérielles sont souvent nécessaires pour mettre en évidence les micro-abcès. des papilles dermiques, et parfois le long de la membrane basale, se retrouvent chez plus de 99% des patients et sont pathognomoniques de la dermatite her- pétiforme. Ils peuvent être présents par- tout dans la peau (dans la peau normale hors sites de prédilection, surtout en cas de maladie de longue date), mais ils sont plus importants aux sites de prédilection. L'intensité maximale des IgA se situe dans la peau d'aspect normal, à proximi- té directe d'une lésion active. L'examen par immunofluorescence directe est la méthode de référence pour l'établisse- ment du diagnostic. IgA circulants anti-transglutaminase épi- dermique (tTGe) et transglutaminase tissulaire (tTG). Il s'agit d'une mesure de l'entéropathie sensible au gluten (12,13). variable. On note des bulles sous-épi- dermiques et un infiltrat inflammatoire superficiel composé principalement de granulocytes neutrophiles: des carac- téristiques typiques de la dermatose linéaire à IgA ou de la dermatite herpé- tiforme. Occasionnellement, on peut ob- server des micro-abcès au sommet des papilles dermiques. Dans une minorité de cas, l'infiltrat contient des granulocytes éosinophiles, ce qui fait penser à une pemphigoïde bulleuse. L'IFD montre des dépôts linéaires d'IgG et de C3 le long de la zone de la membrane basale. Sur peau clivée, les anticorps se fixent sur le versant dermique. pas encore été mis sur le marché. L'im- munoblot montre que tous les sérums de patients atteints de pemphigoïde anti-p200 reconnaissent une protéine 200kDa dans les extraits dermiques. Les extraits épidermiques ou kératinocy- taires sont habituellement négatifs. de caractéristiques de la pemphigoïde bulleuse (bulles sous-épidermiques et infiltrat périvasculaire avec éosinophiles et lymphocytes) et du lichen plan. L'IFD montre des dépôts linéaires d'IgG et de C3 le long de la zone de la membrane basale. Des anticorps circulants sont pré- sents chez 50% des patients et se fixent au versant épidermique sur peau clivée. L'immunoblot montre souvent une pro- téine BP180, parfois aussi une BP230 et occasionnellement une 200kDa (15). bulleux une bulle sous-épidermique et un infiltrat dermique à prédominance neutrophile. L'histologie est typiquement similaire à celle de la dermatite herpétiforme. L'IFD montre des dépôts d'IgG dans la zone de la membrane basale. On peut également observer des IgA et/ou IgM. L'immunoblot peut permettre de détec- ter le collagène VII, en dépit de la faible spécificité. niques diagnostiques pour l'explicitation des dermatoses bulleuses auto-immunes: des tests de routine remboursés sur tissu et sérum, mais aussi un arsenal pragma- tique de tests non remboursés sur sérum, dont plusieurs tests ELISA. Pour nos coûts, nous bénéficions en partie du soutien du Speerpunt Immunologie de l'UZ Gent. Le montant payé par le patient s'élève à environ 15 euros par test ELISA. |