![]() paumes et les plantes des pieds sont épargnées. Chez les bébés en bonne san- té, cela implique un diagnostic clinique, éventuellement confirmé par l'analyse cytologique d'un frottis d'une pustule avec une éosinophilie. Une régression spontanée sans formation de cicatrices ni hyperpigmentation est généralement observée après une semaine. veau-né indique rarement un lupus érythémateux néonatal mère est toujours porteuse d'anticorps anti-Ro et, occasionnellement, d'anti- corps anti-La ou anti-U1 RNP (3). Envi- ron 5 à 15% des enfants de ces mères développent un LEN (3). Le risque de récidive est de 25%. Le LEN est dû à des auto-anticorps maternels transmis par voie transplacentaire (3, 4). Les lésions cutanées se caractérisent par des mani- festations érythémateuses, confluentes, habituellement annulaires ou circinées, avec un bord squameux et parfois des vésicules centrales sur le visage et le tronc (Figure 1) (3). pecter une dermatite séborrhéique ou une infection fongique (4). Les symp- tômes cutanés se manifestent générale- ment 4 à 6 semaines après la naissance. Les lésions cutanées disparaissent pro- gressivement au cours de la première année de vie, jusqu'à ce que les anticorps maternels aient été éliminés de la circu- lation (3). La mère est saine ou connue comme présentant une maladie auto- immune telle qu'un «lupus érythéma- teux cutané subaigu», un «lupus érythé- tion vasculaire du collagène telle que la maladie de Sjögren. La peau, le coeur, ainsi que les systèmes hépatobiliaire et hématologique peuvent être atteints (4). Dans 10 à 25% des cas, l'affection donne lieu à une complication de type bloc atrioventriculaire congénital. une rosacée. Il s'agit d'un état cutané chronique d'instabilité vasomotrice caractérisé par un érythème facial des zones convexes centrales du visage (5). mais elle est sous-estimée en raison d'un manque de critères diagnostiques. Les lésions cutanées présentent un caractère persistant ou récidivant et sont symé- triques. Le tableau clinique se compose d'un érythème facial, de télangiectasies, d'une bouffée congestive, ainsi que de papules et pustules limitées aux joues, au menton et à la région nasolabiale (6). laire, papulopustulaire et granulomateux. Les formes phymateuses ne sont pas observées chez l'enfant. Dans 20 à 55% des cas, les lésions cutanées sont précé- |