![]() PAS LES VERRUES? tion naturelle des verrues, après 2 ans, les verrues avaient disparu chez 113 des 168 enfants inclus (67%). Cette analyse, qui a été réalisée dans une in- stitution pour enfants handicapés men- taux, ne date toutefois pas d'hier (1963). Récemment, les résultats d'une étude de cohorte prospective néerlandaise bien plus vaste ont été publiés (1). Dans cette dernière, 1.099 enfants issus de 3 écoles de Leyde ont été suivis pendant 15 mois. Au début de l'étude, 366 des enfants (33%) présentaient des verrues. L'âge moyen s'élevait à 8 ans (5 à 10 ans), 49% étaient des garçons et 15% étaient de type non caucasien. Respectivement 42 et 70% des sujets présentaient des ver- rues sur les mains et sur les pieds, 43% en avaient dans ces deux zones et 37% présentaient une verrue d'au moins 1cm. enfants ont entamé un traitement: 18% ont utilisé une préparation disponible en vente libre, 15% se sont vu prescrire un traitement par un médecin et 5% ont pris les deux. Après 1 an de suivi, plus de la moitié des verrues (52%) avaient disparu, indépendamment du fait qu'un traitement ait ou non été mis en oeuvre. Les enfants traités présentaient même une régression légèrement inférieure à celle constatée chez ceux qui n'avaient reçu aucun traitement. La régression jets plus jeunes et ceux qui n'étaient pas d'origine caucasienne. suivante: «Faut-il systématiquement traiter les verrues?». UNE NOUVELLE APPROCHE PROMETTEUSE mieux traiter les onychomycoses grâce à l'albaconazole, un nouveau triazole très prometteur qui montre une activité in vi- tro puissante contre les levures et les der- matophytes. Récemment, le JAAD a pu- blié les résultats d'une étude de phase II en double aveugle à laquelle ont parti- cipé 29 centres (2). 584 sujets présentant une onychomycose sous-unguéale distale ont été randomisés entre un groupe trai- tement, qui a reçu 100 à 400mg d'alba- conazole, et un groupe de contrôle, qui a, lui, reçu un placebo. Le médicament n'a été administré qu'une fois par semaine, pendant 24 ou 36 semaines. L'efficacité du traitement a été mesurée sur la base de la guérison mycologique et de la gué- rison visible de l'ongle après 52 semaines. Le traitement s'est révélé efficace dans 21 à 54% des cas et avait un profil d'inno- cuité favorable. alternative aux traitements médicamen- teux systémiques actuellement utilisés doive être pris qu'une fois par semaine devrait en effet favoriser considérable- ment l'observance thérapeutique. ONYCHOMYCOSES: UNE SOLUTION MOINS PROMET- TEUSE QU'IL N'Y PARAÎT? lasers dans le cadre du traitement des onychomycoses ont récemment été pu- bliés. Pourtant, de nombreux doutes per- sistent. A.K. Gupta, une référence dans le domaine des onychomycoses, a récem- ment réalisé une revue minutieuse de la littérature existante et a conclu qu'il convient de poursuivre les recherches (3). de recherche de l'autre spécialiste des ongles, Boni Elewski, décrivait l'effet d'un laser YAG 1064nm chez des personnes présentant une mycose unguéale (4). A noter que ce laser est le premier à avoir été autorisé par la FDA pour cette indica- tion. Les chercheurs n'ont pas seulement traité au laser les ongles des sujets; ils ont aussi eu l'idée originale d'effectuer une analyse in vitro de l'effet des rayons laser sur 3 agents pathogènes impliqués dans les onychomycoses. Pour ce faire, ils ont irradié une solution contenant les dermatophytes ainsi que les colonies de moisissures proprement dites. Les cher- cheurs n'ont constaté un effet fongicide sur l'agent T rubrum qu'après 15 minutes mais difficile pour le cerveau |