![]() scopie optique est un outil important utilisé quotidiennement pour le diagnos- tic de différentes affections. Au cours des dernières années, avec le développement de l'immunohistochimie sur coupes pa- raffinées, divers diagnostics sont posés de façon rapide et précise. L'examen au microscope électronique à transmission permet d'apporter un ensemble de ré- ponses, quand les modifications patholo- giques se trouvent à l'échelle moléculaire ou subcellulaire. L'examen ultrastructural de la peau (1) apporte aujourd'hui une aide précieuse au diagnostic de cer- taines pathologies cutanées et surtout de pathologies internes, qu'elles soient neurologiques, articulaires, musculaires, vasculaires et obstétricales. vements sont fixés par la glutaraldéhyde pH de 4,7. Ils sont post-fixés à l'acide osmique à 1%, déshydratés, puis inclus dans l'Epon. Des coupes semi-fines, colo- rées au bleu de toluidine, permettent de sélectionner les zones à examiner. Enfin, des coupes fines sont préparées et colo- rées à l'acétate d'uranyl et au citrate de plomb. sur un ensemble de critères cliniques (date de début d'apparition, type de transmission génétique, association ou non avec des atteintes viscérales), microscopiques (histopathologiques et ultrastructurales) et moléculaires. L'examen ultrastructural de la couche cornée permet de catégoriser les diffé- rents types, et surtout diagnostiquer les formes liées à un trouble métabolique. C'est ainsi que sont identifiés la maladie de Refsum qui ressemble à une ichtyose syndrome de Dorfman-Chanarin avec une ichtyose similaire à une érythroder- mie ichtyosiforme non bulleuse, mais dans laquelle on retrouve des vacuoles lipidiques au sein des kératinocytes (Figure 1). caractérisées par la présence des gra- nules de Birbeck, montrent une impor- tante immunoréactivité pour la pro- téine S-100. Même si son diagnostic ne nécessite plus un examen au microscope électronique, celui-ci reste utile pour la distinction avec certaines histiocy- toses non langerhansiennes, positives à la protéine S-100, mais de bon pronos- tic, comme l'histiocytose d'Hashimoto- Pritzker (3), dans laquelle sont observés des corpuscules intracytoplasmiques lamellés (Figure 2). Il permet aussi de classer les autres types d'histiocytoses. l'établissement du diagnostic de certaines affections de la peau (ichtyoses, conjonctif, histiocytoses non langerhansiennes, tumeurs indifférenciées...). Il contribue au diagnostic de certaines pathologies vasculaires (syndrome de dis- section spontanée des artères cervico-cérébrales, syndrome d'Ehlers-Danlos de type vasculaire, CADASIL, syndrome de Marfan), de désordres neuromusculaires (thésaurismoses, POEMS, encéphalopathies et myopathies mitochondriales, myo- pathies liées au déficit du collagène VI) et de pathologies obstétricales (fausses couches à répétition). |